Les hommes ne s'associent-ils que par intérêt ?
Publié le 03/11/2012
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L'homme qui possède plus de raison que d'instinct, possède malgré tout une part d'instinct de conservation. On suppose ici qu'il existe un état avant celui de société, l'État de Nature. Ainsi donc, dans cette État de Nature, les hommes peuvent vivre dans un état de guerre générale. C'est la thèse de Hobbes qui dit alors « L'homme est naturellement un loup pour l'homme «. Il explique dans Léviathan, qu'à l'État de Nature, l'homme est animé par trois passions: la compétition, la défiance et la gloire. Seulement, pour que chaque homme puisse satisfaire ses trois passions, il se doit d'empiéter sur la réussite des trois passions d'un autre homme (poursuite d'intérêt égoïste). On a alors un État de guerre généralisé. Cependant, il faut sortir de cette état, car sinon on fait face à l'extinction de l'humanité. Dans cet état de violence, l'homme est alors assez raisonner et se rendre compte qu'il est dans l'intérêt de chacun de s'associer et de créer un état de société, ou chaque homme, associer les uns aux autres par un contrat pourront développer d'autres passions tout en respectant celles des autres hommes.
«
Ainsi donc il existe des société naturelles qui s'imposent à l'homme.
Du fait qu'il possède le langage et la
raison, mais aussi du fait de l'origine même de l'homme, c'est à dire de ses ancêtres.
Mais la société ne
peut -elle pas venir autrement que naturellement à l'homme? Peut-elle alors avoir des intérêts différents?
Il existe plusieurs formes de société, les une assez différentes des autres.
Mais toute ayant un point
commun: l'État.
Mais on sait aussi que vivre en société, c'est vivre en interdépendance avec ces semblables.
Autrement dit, la meilleure des sociétés devrait être une société qui satisfait à la fois les intérêts individuels
des individus et les intérêts collectifs qui sont bénéfiques à la société.
Mais ces intérêts communs ne sont
pas naturel à l'homme.
C'est donc en imposant à chaque homme les même lois au même moment que les
hommes accepteront ces lois qui réfrène leurs libertés.
Or, si les hommes ne vivent en société que par
intérêt égoïste, ce principe d'égalité ne
serait pas apparu car les hommes n'y aurait pas vu leurs avantages et auraient donc refuser de se sacrifier
pour les autres.
C'est donc que l'homme, même s'il n'est pas naturellement enclin à faire société avec
d'autres, n'est pas non plus fait pour ne jamais le devenir.
L'association des hommes ne se fait pas de façon naturelle mais elle s'avère, une fois mise en place, être
légitime et équitable pour chaque homme.
Mais si, l'homme ne s'associe pas avec d'autre de façon
complètement naturelle, pourquoi le fait il ?
Les hommes sont avant tout des animaux, dans le sens ou ils ont des besoins vitaux à satisfaire, comme se
nourrir, se protéger des dangers extérieurs, subvenir aux besoins de sa progéniture et la protéger.
Et comme
chaque animal, l'homme est animé par un instinct de conservation.
Or, l'homme « naturel » est faible, il n'a
pas d'outils.
Il doit donc les inventer, et pour ce faire, il doit vivre en société.
Car, la vie en société consiste à
échanger des services et à communiquer afin de mettre au point une organisation permettant aux hommes
de la communauté
de subvenir à leurs besoin.
Et c'est grâce à la communication que cette organisation est possible.
Les
hommes s'associent donc pour subvenir à leurs intérêts personnels en rendant service et en subvenant ainsi
aux intérêts personnels d'un
de ces semblables.
Ainsi, l'homme ne s'associe pas avec ces semblables de façon naturel.
Il le fait dans son intérêt, afin de.
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