Devoir de Philosophie

Les problèmes particuliers à la biologie, à la connaissance de l'homme (Psychologie - Sociologie)

Publié le 23/02/2012

Extrait du document

biologie

En présence de l'extrême diversité des formes vivantes, les sciences biologiques n'ont pu se constituer que par l'introduction d'un principe d'ordre dans le donné qu'il s'agissait d'examiner et d'inventorier. Aussi pendant longtemps la Biologie n'a pas connu d'autre méthode que l'observation, dont les termes classification et description expriment les deux principaux aspects. Ce stade méthodologique correspond à celui de la biologie considérée comme "Science Naturelle". Par la suite, la Biologie, proprement dite, apparaît comme l'interprétation des résultats obtenus en appliquant les méthodes descriptives à l'étude des individualités et des espèces....

biologie

« 166- atteindre (dont, évidemment, la conscience plus ou moins nette des situations comme la capacité de choisir parmi des projets nous suggère spontanément la signification).

Dès lors on peut songer à une matière vivante qui serait aussi « un peu pensante » et l'on est tenté de traiter différemment l'étude de la vie et eelle de la matière dite brute.

D'où des opposilions d'école comme vitalisme et mécanisme, le premier se refusant à idenlifier les processus vitaux à de simples déroulements physico-chimiques.

Mais, lorsqu'il sera question de la connaissance de l'homme, c'est la possibilité même d'édifier des sciences qui sera discutée : on invo­ quera le caractère (ou l'intention) déterministe de la science que l'on opposera à la notion d'une liberté humaine.

On imaginera la mulli­ plicilé des comportements individuels pour les supposer irréductibles à des lois.

En fait, la difficullé vient de ce qu'on n'arrive pas à distin­ guer deux aspects d'une même situation.

Le fait de se sentir à la fois sujet pour soi et objet pour un témoin (auquel on suppose le désir d'ôter toute valeur à l'existence du sujet pour soi !) a longtemps retardé la découverte des méthodes d'investigation scientifique dans le domaine humain.

Mais il faudrait aussi mellre en cause la mala­ dresse et !a précipitation des initiateurs des sciences humaines qui avaient d'abord conçu ces sciences selon le type classique d'une phy­ sique purement mécaniste et déterministe avant que l'atomistique nous ait habitué à penser la nature avec plus de souplesse et...

d'incer­ titude.

On peut rappeler I.e fameux texte de Laplace, qui avait été la charte de la science du XIX" siècle : « Nous devons envisager l'état présent de l'flnivers comme l'effet de son état antérieur et comme la cause de celui qui va suivre.

Une intelligence qui, pour un instant donné, cannai­ trait loufes les forces dont la nature est animée et la situation respec­ tive des êtres qui la composent, si d'ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l'analyse, embrasserait dans la même formule les mouvement.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles