Les techniques nous libèrent-elles ou nous asservissent elle?

« milieu de vie, l’avion, qui, au départ était considéré comme « impossible » permet à l’homme la possibilité de voyager plus vite et dans de meilleures conditions.

De plus grâce au progrès de la technologie, la science a réussi à lutter contre certaines maladies qui sans la technique n’aurait pas pu être réalisé.

Il serait faux de dire que la technique concerne seulement l’usage ou la construction de machines, le champ est beaucoup plus large.

Il existe des techniques du corps et de l’esprit, autrement dit technique corporelle telle que la danse, le yoga, la méditation et autres techniques s’appliquant sur sois même, elles permettraient donc à son utilisateur de se sentir bien avec lui-même sans aucune aide extérieur. Grace à ses techniques l’homme a accompli le souhait de rendre sa vie meilleure, cependant l’abus des techniques pourrait parfois être néfaste sur l’homme lui-même et avoir des conséquences perceptibles sur le long terme. Malgré certaines techniques ayant des bonnes vertus, l’homme vis chaque jour avec de nouvelles techniques qui elles, deviennent un vrai besoin dans la vie de tous les jours sans étant réellement indispensable.

« Vrais besoins, si bien qu’on est malheureux de les perdre sans être heureux de les posséder.

» Rousseau.

Le progrès et l’amélioration pourrait être considéré comme cercle vicieux, une utilisation quotidienne pousserait l’homme à ne plus pouvoir s’en passer.

Au départ les techniques ont été élaborées afin de permettre à l’homme d’améliorer son travail à l’aide de machines pouvant exécuter les tâches les plus durs aux yeux de l’homme.

Cependant un asservissement autre que les techniques au niveau du cadre du travail commence à se faire connaitre, tel que les médias (internet, jeux vidéo) et bien d’autres technologies esclavagistes sont actuellement développées, nous enfonçant un peu plus loin encore dans un asservissement mi- accepté mi subît.

De plus le travail qui autrefois était fait de façon manuel, qui aujourd’hui se fait appeler «artisanal » n’a plus sa place dans notre société, il faut produire vite et en grand nombre afin d’avoir le plus de rendement.

C’est pour cela que la technique, hormis le fait d’aider l’homme dans sa fabrication, le rend tributaire de ses machines.

Pour Annah harent dans la condition de l’homme modern e, l’homme est « conditionné par les machines ».

L’effet du machinisme s’installe, l’artisan n’a plus aucun pouvoir sur ses œuvres, l’ouvrier devient le serviteur de la machine, laquelle commande son rythme de travail et ses moindres gestes.

Pour Gandhi « La machine a gagné l'homme, l'homme s'est fait machine, fonctionne et ne vit plus.

».

Cette forme nouvelle de la technique fait dépendre le travail humain de son propre développement.

Ce sont désormais les conditions mécaniques de la production qui déterminent la nature du travail à accomplir.

Ainsi la technique peut devenir un outil d’exploitation de l’homme par l’homme lui-même.

Jonas écrit dans son œuvre « Le principe de responsabilité » « Le pouvoir technologique nous poussent en avant vers des buts de même type de ceux qui formaient autrefois la réserve des utopies », Jonas essaye de nous faire comprendre que grâce au fonctionnement automatique des techniques, l’homme devient aveugle sur la morale de ses utilisations qui à force d’être utilisé deviennent néfaste sur notre planète.. »