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L'exemple du morceau de cire chez Descartes

Publié le 21/02/2013

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descartes
Introduction Plusieurs questions métaphysiques importantes sont abordées dans les Méditations métaphysiques de Descartes sur des sujets touchant l'âme, le corps et Dieu. Dans la Seconde Méditation précisément, Descartes prouve l'existence du cogito. S'opère alors une différenciation entre ce qui relève de l'intellect ou de la pensée et ce qui relève des corps matériels. C'est dans cette même Méditation qu'apparaît la discussion du morceau de cire. Or, quel rôle vient-elle jouer à ce moment dans la Seconde Méditation? Celle-ci a pour but de montrer premièrement que l'esprit est plus facile à connaître que le corps et deuxièmement, que la connaissance de l'esprit, autant que celle du corps, s'acquiert par l'esprit plutôt que par l'imagination ou la sensation. Sentir serait donc un mode de la pensée pour Descartes. C'est en fait par une inspection de l'esprit et par les idées innées d'étendus et de figures que l'esprit pourra connaître les corps. C'est une discussion qui est importante, puisqu'elle remet directement en cause les préjugés aristotéliciens qui, d'une part, prétendent que sentir est une faculté qui exige le parcours des organes sensoriels plutôt que les facultés intellectuelles de la pensée, et d'autre part, que par ces organes sensoriels, nous pouvons obtenir une connaissance certaine du corps et de l'esprit. De plus, Descartes ayant prouvé dans la Seconde Méditation, non seulement qu'il existe, mais qu'il existe en tant que chose pensante, il est important de savoir qu'est-ce qu'une chose pensante et à quelles connaissances cette chose pensante peut parvenir. Or justement, l'exemple du morceau de cire permettra à Descartes de dire que sentir est une faculté de l'esprit et que par elle nous pouvons arriver à des connaissances. Cependant, à ce moment dans la deuxième méditation, Descartes ne pourra avoir aucune connaissance des corps matériels, puisque le doute de la première méditation plane encore sur leur existence, celle- ci n'ayant pas encore été démontrée. Nous verrons cependant que l'esprit peut connaître l'esprit, c'est-à-dire qu'il peut se connaître lui-même. Sera donc d'abord ici décrit le contexte de la Seconde Méditation qui précède la discussion du morceau de cire. Nous nous attarderons plus en détails sur la distinction entre la connaissance de la nature du corps et celle de la nature de l'esprit. Sera ensuite résumé le passage où Descartes parle du morceau de cire. Nous détaillerons ensuite l'argument de Descartes et montrerons la façon dont cet exemple du morceau de cire lui sert à démontrer que sentir est une faculté de l'esprit et que par elle nous pouvons arriver à des connaissances. Finalement nous verrons la critique que Hobbes adresse à Descartes sur son argument du morceau de cire de cire et les réponses que ce dernier y apporte. L'existence du « je « comme chose pensante La fin de la Première Médiation nous laisse dans un doute des plus complets. Descartes recherche une première certitude, mais par son doute hyperbolique et radical qui se termine avec l'argument du malin génie[1], il n'est plus permis de prendre quelque chose pour certain. Effectivement, Descartes dans cette Méditation, doute d'abord des perceptions lointaines que nous avons des choses sensibles, ainsi que de la correspondance entre les choses matérielles et les images que nous avons d'elles. Par l'argument du Dieu trompeur, il doutera ensuite du monde extérieur lui-même. Finalement, il posera l'hypothèse d'un malin génie qui emploierait peut- être toute son industrie à le tromper tout le temps. Descartes ne pourra plus alors prendre quelque chose pour certain. Le doute aura cependant un usage constructif au début de la Seconde Méditation. La vérité du cogito, première vérité à laquelle Descartes arrive dans l'ordre analytique des Médiations, lui permettra effectivement de sortir de ce doute et d'arriver à une première certitude. Puisque sa méthode lui dicte de commencer par les choses les plus simples, nous pouvons considérer l'âme comme un principe simple et premier dans l'ordre de la connaissance, puisqu'à partir de cette connaissance, il sera ensuite possible d'en trouver d'autres. L'argument de Descartes consiste donc à dire qu'il existe peut-être un malin génie qui emploie toute son industrie à le tromper, mais ce faisant il faut bien que celui qui se fait tromper existe, pour pouvoir être trompé. Le malin génie qui trompe doit bien tromper quelqu'un...

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« doute de la première méditation plane encore sur leur existence, celle-ci n’ayant pas encore été démontrée.

Nous verrons cependant que l’esprit peut connaître l’esprit, c’est-à-dire qu’il peut se connaître lui-même. Sera donc d’abord ici décrit le contexte de la Seconde Méditation qui précède la discussion du morceau de cire.

Nous nous attarderons plus en détails sur la distinction entre la connaissance de la nature du corps et celle de la nature de l’esprit.

Sera ensuite résumé le passage où Descartes parle du morceau de cire.

Nous détaillerons ensuite l’argument de Descartes et montrerons la façon dont cet exemple du morceau de cire lui sert à démontrer que sentir est une faculté de l’esprit et que par elle nous pouvons arriver à des connaissances.

Finalement nous verrons la critique que Hobbes adresse à Descartes sur son argument du morceau de cire de cire et les réponses que ce dernier y apporte. L'existence du « je » comme chose pensante La fin de la Première Médiation nous laisse dans un doute des plus complets.

Descartes recherche une première certitude, mais par son doute hyperbolique et radical qui se termine avec l’argument du malin génie 1 , il n’est plus permis de prendre quelque chose pour certain.

Effectivement, Descartes dans cette Méditation, doute d’abord des perceptions lointaines que nous avons des choses sensibles, ainsi que de la correspondance entre les choses matérielles et les images que nous avons d’elles.

Par l’argument du Dieu trompeur, il doutera ensuite du monde extérieur lui-même.

Finalement, il posera l’hypothèse d’un malin génie qui emploierait peut-être toute son industrie à le tromper tout le temps.

1 René Descartes, Méditations Métaphysiques, Présentation par Michelle et Jean-Marie Beyssade, Paris, GF- Flammarion, 1992, p.67 2. »

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