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L'EXPÉRIENCE D'UNE OEUVRE D'ART

Publié le 20/02/2012

Extrait du document

 

Peut-on avoir différents points de vue sur une même oeuvre d’art ? Sont-ils tous corrects ? Qui peut interpréter une oeuvre d’art ? Une connaissance contextuelle est-elle nécessaire ? Doit-on prendre les intentions de l’artiste en compte ? Y-a-t-il un lien entre l’interprétation et la valeur d’une OA ?

I- L’interprétation d’une oeuvre d’art

A- Définitions et problèmes

L’interprète est un intermédiaire entre un signe insignifiant (déterminer son contenu et ses propriétés internes) et un transmetteur. Son but est la médiation utile. L’interprétation nait de l’insuffisance de la relation avec l’OA. Elle a donc un aspect pédagogique. Le terme même est lié à la compréhension (faire sens). On arrête d’interpréter une fois que l’on a compris. L’interprétation a un lien avec le contexte, les intentions de l’artiste. Elle propose une hypothèse de signification qui est mise à l’épreuve par l’oeuvre, son artiste, les autres. Mais l’interprétation doit faire face à de grands problèmes :

- Existe-t-il pour chaque OA une seule interprétation possible ou plusieurs ? Dans ce cas sont-elles toutes vraies en même temps ?

 

« - Il faut s’opposer au psychologisme selon lequel une interprétation change selon ses interprètes. - Le contenu de signification de l’OA est un objet permanent qui ne change pas. Hirsh soutient que l’interprète doit soutenir le sens fixe de l’œuvre d’art.

Les interprétations permettent de fixer le sens. Objectif = distinguer les significations (sens de l’OA et intentions de l’artiste. Subjectif = relations du public critique à l’OA. L’interprétation c’est la science du sens, de l’ordre de l’objectivité.

Il est nécessaire de distinguer la critique d’art (originalité du jugement esthétique) et l’interprétation artistique (éthique de l’interprète, réalisme esthétique).

Souvent l’interprétation se solde en critique. L’œuvre d’art a un sens unique et stable qui peut être communiqué et déterminé par l’artiste.

L’interprète fait une reconstitution des intentions de l’artiste en deux phases : · La romance Intuitions, émotions, connaissance d’arrière-fond · Le processus de validation, la sanction objective Vérifications du : - Critère de légitimité = conformité aux normes applicables à l’OA - Correspondance = expliquer chaque composant de l’OA - Ajustement aux types d’OA = classe, genre (ex : romantique, classique) - Cohérence, plausibilité = choix du plus plausible étant donné la nature de l’OA  Conclusion : Le monisme affirme des contraintes et une rigueur de l’interprétation.

Elle donne une limite aux processus épistémologiques.

C’est un idéal absolu difficile à croire.

En effet, peut-on vraiment réduire une OA à un sens précis ? Les intentions peuvent échouer, on peut ne pas les comprendre.

N’y a-t-il vraiment qu’une seule interprétation possible à telle ou telle OA ?. »

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