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L'homme est-il condamné à se tromper ?

Publié le 30/12/2011

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Se tromper signifie prendre une chose pour une autre tout simplement  faire une erreur.  L’homme, ici présenté comme l’espèce humaine et non comme synonyme de masculin, est un être doté d’une conscience de soi c'est-à-dire qu’il a conscience de son existence et de sa personne et c’est donc  ce qu’il lui permet de se rendre compte de ses faits et de ses actes.  Comme le dit un célèbre  proverbe latin « errare humanum est «, « l’erreur est humaine « et c’est ce qui peut prouver que l’erreur, fait partie intégrante de l’homme.  Mais l’homme a-t-il conscience de ses erreurs ? Est-il condamné à se tromper ? Pour commencer, nous verrons que l’homme a accès à la connaissance et l’utilise par tous les moyens. Nous poursuivrons sur le fait que l’homme, malgré la connaissance, se trompe par essence. Enfin nous terminerons sur le besoin de ces erreurs au profil de l’homme. 

« représentations et ne peut, par conséquent, qu’avoir raison face à ces vérités.

L’homme a aussi accès à la connaissance de l’abstrait et c’est grâce à cela qu’il peut énoncer et démontrer des affirmations mathématiques et scientifiques .

Ces démonstrations sont jugés vraies lorsqu’elles sont vérifiées ce qui est toujours le cas (sinon il n’y aurait pas d’évolution a proprement dit dans le milieu scientifique).

C’est grâce à toutes ces connaissances que l’homme pense et croit qu’il a toujours raison et qu’il ne peut pas se tromper.

Pour l’homme, avoir tort ou faire une erreur est synonyme d’échec.

Et il ne supporte pas l’échec.

L’homme possède un égo surdimensionné c ’est pourquoi il cherche sans cesse à prouver que ses opinions, ses affirmations et ses représentations sont vraies (même si elles sont fausses) à ses yeux et aux yeux des autres.

L’homme se persuade lui-même qu’il ne peut pas se tromper et qu’il ne peut, par conséquent, qu’avoir toujours raison, même si pour en arriver à ce point il doit user de la malhonnêteté innée : parler sans réfléchir et continu er d’affirmer que l’on a raison même si on s’est rendu compte que l’on s’est trompé.

C’est ce qu’on appelle la vanité innée.

Prenons comme exemple un simple débat entre deux individus.

L’un affirme une thèse tandis que l’autre en affirme une deuxième et ces deux thèses sont opposées.

Chacun de ces deux individus essayera de persuader l’autre que c’est lui le seul détenteur de la vérité absolu et cela par tous les moyens possible (arguments, exemples, explications…).

Même s’il se rend compte que son adversaire à peut -être raison, il fera tout pour démontrer sa thèse et la mener jusqu'à la « victoire ».

Donc l’homme, de part son égo et de ses connaissances, à la sensation de toujours faire les bons choix, et d’avoir toujours raison face à l’adversité.

Mais l’homme se trompe… L’homme possède cinq sens d’ordre physique : l’odorat (nez), la vue (yeux), le gout (langue), l’ouïe (oreilles) et le toucher (mains, pieds…).

Dès la naissance, nous sommes en relation avec le monde par la sensation à travers laquelle, le monde semble se donner de lui- même, se présenter de lui -même à nous.

La sensation est une intelligence intuitive et immédiate.

L a prise de conscience d'un phénomène (le chaud, le froid, le sucré, le bleu) se fait à l’apprentissage de l’enfant dans le monde.

Enfant, l’homme se fie sans aucun doute ni questionnement à ses sens : Si l’enfant vois une montagne au loin, il fait appel au sens de la vue et il connaît donc l'existence de la montagne.

C’est la même chose lorsqu’il entend sonner le téléphone ou qu’il sent les touches d’un piano sous ses mains.. »

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