L'homme est-il condamné à se tromper ?
Publié le 30/12/2011
Extrait du document
«
représentations et ne peut, par conséquent, qu’avoir raison face à ces vérités.
L’homme a aussi accès à la connaissance de l’abstrait et c’est grâce à cela qu’il peut
énoncer et démontrer des affirmations mathématiques et scientifiques .
Ces
démonstrations sont jugés vraies lorsqu’elles sont vérifiées ce qui est toujours le cas
(sinon il n’y aurait pas d’évolution a proprement dit dans le milieu scientifique).
C’est grâce à toutes ces connaissances que l’homme pense et croit qu’il a toujours
raison et qu’il ne peut pas se tromper.
Pour l’homme, avoir tort ou faire une erreur
est synonyme d’échec.
Et il ne supporte pas l’échec.
L’homme possède un égo
surdimensionné c ’est pourquoi il cherche sans cesse à prouver que ses opinions, ses
affirmations et ses représentations sont vraies (même si elles sont fausses) à ses yeux
et aux yeux des autres.
L’homme se persuade lui-même qu’il ne peut pas se tromper
et qu’il ne peut, par conséquent, qu’avoir toujours raison, même si pour en arriver à
ce point il doit user de la malhonnêteté innée : parler sans réfléchir et continu er
d’affirmer que l’on a raison même si on s’est rendu compte que l’on s’est trompé.
C’est ce qu’on appelle la vanité innée.
Prenons comme exemple un simple débat
entre deux individus.
L’un affirme une thèse tandis que l’autre en affirme une
deuxième et ces deux thèses sont opposées.
Chacun de ces deux individus essayera
de persuader l’autre que c’est lui le seul détenteur de la vérité absolu et cela par tous
les moyens possible (arguments, exemples, explications…).
Même s’il se rend compte
que son adversaire à peut -être raison, il fera tout pour démontrer sa thèse et la
mener jusqu'à la « victoire ».
Donc l’homme, de part son égo et de ses connaissances, à la sensation de toujours
faire les bons choix, et d’avoir toujours raison face à l’adversité.
Mais l’homme se
trompe…
L’homme possède cinq sens d’ordre physique : l’odorat (nez), la vue (yeux), le gout
(langue), l’ouïe (oreilles) et le toucher (mains, pieds…).
Dès la naissance, nous
sommes en relation avec le monde par la sensation à travers laquelle,
le monde semble se donner de lui- même, se présenter de lui -même à nous.
La sensation est une intelligence intuitive et immédiate.
L a prise de conscience d'un
phénomène (le chaud, le froid, le sucré, le bleu) se fait à l’apprentissage de l’enfant
dans le monde.
Enfant, l’homme se fie sans aucun doute ni questionnement à ses
sens : Si l’enfant vois une montagne au loin, il fait appel au sens de la vue et il connaît
donc l'existence de la montagne.
C’est la même chose lorsqu’il entend sonner
le téléphone ou qu’il sent les touches d’un piano sous ses mains..
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