Devoir de Philosophie

L'homme et la mort

Publié le 22/10/2011

Extrait du document

De nos jours, si les rites funéraires demeurent dans la pratique des gestes, ils ont perdu quasi totalement leur signification sociale et, par là, leur puissance cathartique pour ne se dérouler plus qu'avec la précision et le savoir-faire inhérents à notre société industrielle. Là où un culte extérieur et institutionnalisé permettait un dialogue dont l'homme tirait un grand bénéfice, l'Occident moderne a, par la désacralisation du rite funéraire, substitué un monologue sans fin (assumer seul son travail de deuil) susceptible de revêtir des formes obsessionnelles. Chacun enterre seul ses morts.

« que nous possédions, il n'est rien par contre sur lequel nous détenions aussi peu de renseigne­ ments.

Nous mourrons; mais nous ne savons ni quand, ni comment, ni pourquoi.

Nous ne savons ce qui se passe au moment de la mort, nous ne savons ce qui se passe après elle.

En dépit des tra­ vaux scientifiques de notre siècle, et ils n'ont pas peu contribué à changer l'idée que les hommes se font de la mort, le philosophe E.M.

Corian souli­ gnait cependant que •• Pour me documenter sur la mort, je n'ai pas plus de profit à consulter un traité de biologie que le catéchisme ••, entendant ainsi qu'étant l'expérience ultime et incommunicable par excellence, on ne peut rien savoir pe la mort et du mourir dès lors qu'on ne les confond pas avec les attitudes précédant la mort (agonie, ...

) ou la suivant (cortège, rites et objet funéraires, ...

).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles