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L'Humansime un mouvement qui place une grande confiance en l'homme.

Publié le 22/02/2012

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L'humanisme est un mouvement européen de la renaissance et une philosophie qui place l'homme et ses valeurs au centre des pensées. Il englobe les 14 15 16è siecles et commence en Italie avec Petrarque et Bocace apres l'emigration massive des Grecs en Italie du fait de l'invasion de Constantinople par les Turcs. Le mouvement s'etend ensuite en Europe.      L'humasisme se caracterise par un retour des textes antiques, et par la modification des modeles de vie, d'ecriture et de pensée. Il englobe toutes sortes d'artistes et penseurs: religieux, peintres, hommes de lettres, phiosophes, il s'agira donc de puiser des exemples parmis cette multiplicité de references.       L'adjctif optimiste est a mettre en resonnance avec son antonyme pessimiste. cet adjectif invite à penser que le mouvement humaniste aurait bon espoir quant à l'avenir del'homme, verrait uniquement le coté positif des choses et aurait donc des effets benefiques pour l'homme.

« - L'humanisme croit au pouvoir de la Raison humaine (cf: Erasme: « il y a une raison danstout homme et daans toute raison un effort vers le bien »).

Les humanistes ne trouvent passeulement des references erudites dans les textes antiques mais aussi de vraies philosophies danslesquelles l'hmme peut puiser pour évoluer.

Ces sources montrent à l'homme comment atteindre lebonheur et la vertu en mesurant ses ambitions et ses desirs, en faisant preuve de courage et enagissant avec justice.

D'où la nécessité de bien analyser le sens de ces textes et de les mettresen pratique.

(la nécesité d'un enseignement pratique est tres importante chez les humanistes) Exemple : Montaigne, Les Essais prône une tête « bien faite » plutôt que « bien pleine »: Qu'il ne lui demande pas seulement compte des mots de sa leçon, mais du sens et de la substance;et qu'il juge du profit qu'il aura fait,non pas par le temoignage de sa mémoire mais de sa vie.Que ce qu'il viendra d'apprendre il le lui fasse mettre en cent visages et accommoder à autantde divers sujets... vers 35 livre p.312 - L'humanisme prône la liberté (le libre-arbitre) et la tolerance.

Ainsi les humanistes s'érigent-ils contre les dogmes de l'Eglise.

On observe une exigence au retour aux textes deL'Eavangile et une confiance dans la parole sacrée du texte et non dans son commentaire par leclergé.

L'idéal humaniste de la liberté et de la tolérance est exprimé métaphoriquement chezRabelais dans la description de l'abbaye de Thélème dans Gargantua dont le mot d'ordre est « faisce que tu voudras ».

Cf aussi les ecrits sur le libre arbitre de Pic de la Mirandole, un desgrands penseurs humanistes. II) Mais cet optimisme humaniste a des effets pervers qui jettent un soupçon sur le mouvement. -Un des effets pervers tragiques de l'humanisme: les guerres de religions. Une nouvelle attitude d'esprit caractérise l'homme dela Renaissance.

La volonté de libreinterpretations des textes evangeliques debouche sur la création de la Reforme de Luther quiremet en cause un certain nombre de dogmesdel'Eglise catholique ainsi que ses structures et sesmoeurs. creation d'une nouvelle doctrine dont le defense acharnée provoque la scission de l'Eglise endeux camps: catholiques et protestants, et les amènes aux guerres civiles qui ensanglante laFrance de 1562 à 1598 (date del'edit de nantes qui autorise la religion protestante) et dont leparoxysme est la trise nuit de la saint barthélémy du 24 aout 1572 Autre manifestation de la fin de l'humanisme optimiste vers 1560: l'affaire des Placards en 1534. -un autre effet pervers qui peut remettre en cause l'angouement pour l'humanisme est àvoir dans les réticences ou les resistance de nombreuses personnes à ce mouvement.

On observe cesresistances chez les nobles, dans les universités liées à la théologie.

les nobles meprisentcette nouvelle culture.

Ceux qui enseignent les langues anciennes sont désignés de manierepéjorative.

Les universités où est enseignée la théolgie voient d'un mauvais oeil cet espritd'analyse qui critique la religion. Ces différentes instances d'opposition peuvent donc engendrer des conflits et entraver ledeveloppement du mouvement humaniste. - certains humanistes quittent alors la phase del'optimisme et font preuve de scepticisme vis àvis de la raison humaine.

c'est le cas de Montaigne qui relativise le pouvoir de l'homme etmontre qu'il faut avoir conscience de ses limites: « est-il possible de rien imaginer d'aussiridicule que cette miserable et chetive creature...(Essais, II, 12) Montaigne ne place pasl'homme au dessus de toutes créations comme le faisait les autres humanistes comme Rabelais.. »

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