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Liberté et nécessité ?

Publié le 29/01/2016

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La réflexion universelle oscille entre ces deux pôles: l'homme est-il libre ou bien proie passive des forces obscures du destin? Entre l'une et l'autre voies, des degrés sont bien sûr possibles. La tradition judéo-chrétienne affirme que l'homme est doué de libre arbitre: l'homme est doué de raison (arbitre), même si c'est une raison limitée, fragile et faillible; et sa volonté est libre. La liberté est valeur et perfection; c'est une liberté de bien faire. La liberté de mal faire existe pour rendre authentique la liberté de bien faire.

« Libre arbitre ou sel f ar bitre ? La réflexion universelle oscille entre ces deux pôles : l'homme est-illibre ou bien proie passive des forces obscures du destin ? Entre l'une et l'autre voies, des degrés sont bien sûr possibles.

La tradition judéo-chrétienne affirme que l'homme est doué de libre arbitre : l'homme est doué de raison (arbitre), même si c'est une raison limitée, fragile et faillib le; et sa volonté est libre.

La liberté est valeur et perf ection ; c'est une liberté de bien faire.

La liberté de mal faire existe pour rendre authentique la liberté de bien faire.

On appellera licence la liberté entendue comme possibilité de tout faire.

Ainsi, Adam et Ève (les premiers hommes) pouvaient ne pas désobéir à Dieu ; leur choix était libre, nul ne les a fo rcés, le serpent les a seulement tentés.

lls sont donc responsables et coupables du crime originel de trahison envers Dieu leur bien­ fa iteur.

Jetés dans un monde plein de misères, les hommes sont libres de leurs choix ; selon certains, leur liberté est fragilisée, elle nécessite donc pour accomplir le bien l'aide ou la grâce de Dieu ; selon d'autres (dont Descartes) , la liberté est pleine et intacte, et l'homme dispose des forces suffisantes à assurer son salut, le libre arbitre le rendant .

À l'égard des événements qui ne dépendent pas de nous, les car­ tésiens préconisent une attitude passive et fataliste.

Les négateurs du libre arbitre sont tout entiers fatalistes.

Ils admettent un des­ tin, une fatalité venant soit du hasard, soit des dieux, des forces de la nature, des puissances sociales, ou encore des pulsions obscures de l'inconscient.

Nombreux sont les philosophes qui se sont efforcés de sauver la liberté comme compréhension de ce qui arrive néces sairement (Spinoza, Nietzsche, Marx); il s'agit là d'une réconciliation avec le destin ou fatalité, le summum de la sagesse étant alors de consentir à la nécessité et de l'aimer (amor fatz) , que chacun joue son rôle sans rébellion et souf fre sans gémir sur son sort.

La victime du plus atroce bourreau doit comprendre la néces sité de ce qu'elle subit!. »

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