L’inconscient agit-il à notre place ?
Publié le 19/12/2020
                            
                        
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                                                                                                                            conscience peut momentanément ou pour de plus longues durées mettre des choses de côté afin de
maintenir les tâches les plus importantes au centre de notre pensée.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cette mise de côté s’explique
par   une   répétition   fréquente   d’une   action   ou   d’une   perception.
                                                            
                                                                                
                                                                      Une   fois   que   nous   les   avons
suffisamment   effectué   ou   constaté,   ces   perceptions   ou   gestes   finissent   par   être   écarté   de   notre
conscience   de   façon   volontaire   puisqu’on   peut   y   repenser   si   nous   le   souhaitons.
                                                            
                                                                                
                                                                      Sans   cela,   nous
serions   toujours   obsédés   par   ce   qui   nous   entoure   et   il   serait   alors   impossible   de   réfléchir   et   par
conséquent   de   vivre.
                                                            
                                                                                
                                                                      Un   conte   chinois   narre   ainsi   l’histoire   d’un   crapaud   demandant   à   un   mille-
patte comment pouvait-il marcher avec autant de patte.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le mille-patte en y réfléchissant ne parvient
alors  plus à reproduire ce mouvement instinctif et ne pouvant  plus  se déplacer finit  par mourir de
faim.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ce que l’on qualifie d’inconscient est donc en réalité qu’un deuxième plan du conscient qui,
n’étant pas inaccessible, n’est donc pas inconscient mais plutôt préconscient.	
De   plus,   il   semble   impossible  qu’un  inconscient   domine  le  moi   puisque  cela  reviendrait   à	
dire que nous ne sommes pas responsable de nos actes, que le sujet ne serait pas souverain.
                                                            
                                                                                
                                                                    En effet,
si l’inconscient pouvait agir à notre place, alors cela dédouanerait l’homme de toute responsabilité
quant à ses actes puisqu’on ne pourrait le tenir comme responsable.
                                                            
                                                                                
                                                                    On ne peut pas affirmer que des
pensées   inconscient   peuvent   exister   puisque   toute   pensée   requiert   un   sujet,   une   substance   qui   la
pense, une  	res cogitans.	 Ainsi, l’homme est donc bien souverain de lui même et ne peut se cacher	
derrière  un inconscient   qui  n’est   en  réalité   qu’une  excuse.
                                                            
                                                                                
                                                                     C’est   la vision de  Sartre  qui  considère
que l’homme est intrinsèquement libre, non déterminé.
                                                            
                                                                                
                                                                    Par conséquent, il affirme que l’homme ne
peut   utiliser  comme  excuse un  inconscient  qui  agirait  à  sa  place,  ce serait  de  la   mauvaise foi.
                                                            
                                                                        
                                                                     Le
concept   d’inconscient   est   alors   considéré   comme   immorale.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ainsi,   un   homme   ayant   commis   de
multiples   crimes   pourrait   affirmer   que   le   véritable   coupable   est   son   inconscient.
                                                            
                                                                                
                                                                      Il   est   alors
juridiquement   impossible   de   tenir   quelqu’un   pour   responsable   de   quoi   que   ce   soit   puisque   la
responsabilité du sujet même est remise en cause.	
Ainsi, nous avons vu que le rôle de l’inconscient était extrêmement limité et nous sommes	
allé   jusqu’à   remettre   en   cause   son   existence.
                                                            
                                                                                
                                                                      Cependant,   certains   éléments   comme   les   lapsus,   les
rêves  ou   les   actes   manqués   vont   dans  cette  deuxième  partie   nous   amener   à  revoir  notre   première
analyse et à questionner le rôle, le fonctionnement et l’influence de l’inconscient.	
Une critique que l’on peut apporter au début de notre raisonnement est que le conscient ne	
possède   pas   toujours   les   connaissances   nécessaires   pour   parvenir   à   une   totale   compréhension   des
actes   et   idées   d’un   individu.
                                                            
                                                                                
                                                                      Il   faut   pour   cela   invoquer   une   autre   part   de   celui-ci,   l’inconscient.
Selon Freud, l’inconscient est nécessaire car les explications données par la conscience ne sont pas
suffisantes pour expliquer certains actes.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les rêves, les lapsus ou les actes manqués témoignent de
l’existence de cet inconscient dont nous ne connaissons pas le contenu exact.
                                                            
                                                                                
                                                                    Car même si ceux-ci
parviennent  à notre conscience, il  nous est difficile d’expliquer leur origine.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ainsi pour Freud, les
données de la conscience sont très lacunaires et ne suffisent pas à expliquer nos comportements ou
nos pensées.
                                                            
                                                                                
                                                                      Il  faut donc invoquer l’inconscient  afin de comprendre pleinement  le comportement
d’un individu.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il écrit ainsi dans  Psychopathologie de la vie quotidienne	 l’histoire d’un de ses amis	
qui   s’était   engagé   dans   une   association   littéraire   dans   le   seul   but   que   l’une   de   ses   pièces   soit.
                                                                                                                    »
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