l'obéissance est-elle toujours synonyme de sagesse ?
Publié le 28/11/2005
Extrait du document
- Obéir, c'est se placer sous la domination de quelqu'un ou de quelque chose d'extérieur à soi, c'est faire acte de soumission ; ce que permet la soumission, c'est l'auto-limitation de la sphère du sujet agissant, grâce à laquelle d'autres sphères peuvent coexister avec celle de ce sujet.
- En tant qu'elle permet une coexistence des sujets par l'auto-limitation qu'ils s'imposent, l'obéissance peut-être assimilée à la sagesse, si l'on entend par celle-ci une sorte d'attitude raisonnée qui permet une certaine cohésion sociale ou politique qui, sans elle, serait impossible.
-Néanmoins, on peut se demander si l'obéissance, pour être assimilée à la sagesse, ne devrait pas faire appel à un principe supérieur que la simple obéissance, puisque celle-ci peut se révéler être tout aussi néfaste pour un bon équilibre, tant individuel que social : en effet, comment pourrait-on considérer que l'obéissance à ses pulsions ou à tyran sont des signes de la sagesse ?
- Ainsi, quel critère fondamental faut-il assurer pour que l'obéissance constitue une voie solide vers la
sagesse ? Comment distinguer la "bonne" de la "mauvaise" obéissance, en ce sens ?
Liens utiles
- La spontanéité est-elle synonyme de liberté ?
- texte de Plotin issu de Traités: sagesse et bonheur
- CHARMIDE ou De la sagesse morale (résumé & analyse)
- A LA SAGESSE Méliténiote (résumé & analyse)
- Arthur Schopenhauer, Aphorismes sur la sagesse dans la vie (résumé)