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texte de Plotin issu de Traités: sagesse et bonheur

Publié le 10/03/2022

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« Nous allons travailler sur un extrait de texte de Plotin issu de Traités.

Cet auteur était un philosophe gréco-romain mort en l’an 270 qui a notamment écrit Les Ennéades.

Dans cet extrait il est question de la conscience et de la sagesse et quel effet a celle-ci sur le bonheur que nous ressentons au cours de notre vie.

Ici Plotin s’est demandé si avoir une conscience développé rend notre vie meilleure ou non.

Les enjeux de ce texte sont considérables, ils nous invite a réévaluer ce que nous devons faire dans la vie pour la vivre pleinement.

D’abord tachons de définir la conscience, c’est une perception qu'à l'homme de sa propre activité psychique.

Plotin défend la thèse selon laquelle une vie est meilleure lorsque on n’est pas constamment conscient de nos activités c’est a dire lorsque que nous faisons quelque chose dans un but précis inconsciemment. Dans un premier temps de la ligne 1 a 8 il nous énonce sa première thèse qui a valeur d’introduction selon laquelle nous accomplissons de nombreuses activités qui sont belles sans conscience.

Ensuite il illustre sa thèse avec des exemples de la ligne 4 a 8.

Dans la seconde partie du texte de la ligne 8 a 13 Plotin radicalise sa thèse et nous explique qu’en réalité la vie est plus intense quand elle est démunie de conscience.

Il considère que les sages sont les personnes qui vivent inconsciemment. Ceci est donc un paradoxe.

En général on associe la définition de quelqu'un de sage a quelqu'un qui est pourvu d’une plus grande connaissance et conscience que le reste de la population.

Mais d’après lui le sage est au contraire celui qui a découvert le plaisir de la vie inconsciente. Plotin avance une première thèse selon laquelle on peut accomplir des activités qui sont belles sans conscience.

Pour bien comprendre ce texte il faut comprendre avec précision ce que «belle» veut dire.

Nous pourrions nous demander si ces choses ont était déterminé «belles» uniquement de son point de vue ? Malheureusement nous ne sauront pas la réponse a cette question dans ce texte.

Il y a aussi une distinction a faire, beau dans le sens esthétique ou moral ? Nous allons donc prendre une définition assez large de «belle».

C’est une chose esthétiquement plaisante par exemple une rose ou une activité qui a une valeur morale comme aider une personne âgé a traverser la route.

Il nous dit que l’on peut bien réaliser une action (activité que l’on accomplit avec le corps comme par exemple faire du sport) ou une contemplation (une activité que l’on fait avec l’esprit) sans qu’elle soit accompagné de conscience.

Ne pourrions nous pas penser que réaliser des activités sans conscience pourrait s’apparenter a un manque de logique ? Pour illustrer ce propos imaginer un enfant inconscient des dangers de la route et qui jouerait au foot sur une route en plein centre ville. Dans ce cas précis ce manque de conscience s’apparente a un manque de logique.

Donc qu’est ce qui mène ce philosophe Grec a penser qu’il existe de belles actions démuni de conscience ? Et bien nous allons voir qu’il en existe bel et bien.

Il nous donne plusieurs exemples qui encre sa thèse dans la réalité.

Premièrement l’exemple de la lecture.

En effet on arrive a se faire de belles représentations de notre lecture quand on lit inconsciemment.

Au contraire quand on lit avec attention on se rend compte et on a conscience de ces représentations ce qui rend la lecture plus ennuyante.

Secondement il nous donne l’exemple d’une action réalisé avec courage.

Autrement dit une personne courageuse est une personne qui a une force de caractère qui permet d'affronter le danger, la souffrance, les revers, les circonstances difficiles.

Une action courageuse est réalisé non grâce a la conscience mais car la situation le requiert c’est plutôt un réflexe.

C’est a dire une réaction immédiate en dehors de toute décision ou réflexion.

Par exemple si un ballon de foot est tiré fortement vers un enfant un gardien par réflexe arrêtera la balle.

Mais ici on peut discuter que c’est en réalité une réflexion extrêmement rapide.

Heureusement il y a un autre aspect de l’exemple de Plotin , il dit «il n’est pas nécessaire que celui qui est courageux soit conscient qu’il l’est».

La personne qui agit courageusement n’a pas besoin de savoir qu il/elle l est.

Cela ne lui sert a rien , dans mon exemple il agit uniquement pour sauver l’enfant.

(Et comme le dit Plotin dans sa deuxième partie parfois c’est même mieux d’agir inconsciemment.

Si la personne était consciente de la bonté et du courage de son geste elle chercherait peut être des louanges en récompense ce qui rendrait les actions courageuses grandement moins pures).

On voit que ces exemples illustre bien la première thèse du philosophe Grec. En définitif dans sa première thèse Plotin révèle que nous accomplissons un certain nombres d’actions sans conscience qui peuvent malgré tout être belles.

Dans un second temps il approfondit. »

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