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l'obligation morale de faire ce choix nous rend-elle libre de nos décisions ?

Publié le 28/11/2005

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morale

Pour Aristote, la qualité principale de l'homme vertueux est la prudence, c'est-à-dire la possibilité ou le savoir d'adapter toujours les moyens à une fin déterminée par une certaine situation. La morale consiste donc à examiner le cas et à agir pour le mieux en fonction des différents paramètres. Dans ce cas, il semble qu'aucune détermination morale ne peut être établie a priori, ce qui s'oppose à toute morale déontologique et par là-même alimente les dilemmes moraux. [Aristote, Ethique à Nicomaque]  

III)               L'obligation morale comme signe de la liberté humaine.

A)      Il semblerait donc que nous soyons plus libres dans nos décisions lorsque la morale qui nous oblige est une morale au cas pas cas ou une morale de type conséquentialiste. Pour les utilitaristes, le sujet moral doit agir en fonction des conséquences que peuvent avoir son acte. Toute décision doit être prise en prenant ceci en compte. De plus, selon Mill, les dilemmes moraux n'existent pas avec l'utilitarisme, morale conséquentialiste par excellence, puisque chaque décision doit être prise en compte en fonction de la quantité bien-être que celle-ci va engendrer dans la société. Le sujet moral doit donc choisir l'action qui va maximiser au mieux le bonheur au sein de la société. Mais le sujet n'est-il pas ici obligé par des règles morales ?

 

Le seul terme « d’obligation « semble induire un anéantissement ou du moins un amoindrissement de la liberté du sujet dans les décisions qu’il pourra prendre. Peut-on concilier obligation morale et liberté de choix ou l’un exclut-il forcément l’autre ? L’obligation morale s’impose-t-elle à nous de manière inexorable ou a-t-on la liberté de décider si oui ou non nous voulons la suivre ?

 

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