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L'opinion a t elle nécessairement tort ?

Publié le 24/11/2013

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 L'opinion a-t-elle nécessairement tort ? TS1 Le terme opinion désigne un avis personnel, un jugement non fondé, qui avance sans preuve concrète. Celle-ci est influencée par le monde extérieur, elle est propre à chacun. L'opinion est un mélange de savoir de d'ignorance, un savoir superficiel qui fait croire à quelqu'un qu'il sait bien une chose, alors qu'il ne la connaît pas bien en réalité. L'opinion est à la fois vraie dans son contenu mais fausse quant à sa forme, puisqu'elle constitue une pensée sans fondement . Ce fondement que la pensée doit se donner à elle-même pour être valable, par conséquent pour être vraie nécessairement et non par hasard, est l'examen réfléchi de ses propres pensées et croyances, leur mise en doute. Alors, sommes-nous toujours dans son tort lorsqu'on énonce une opinion ? Notre régime politique basé sur l'opinion a-t-elle encore un sens ? Ou peut-il y avoir des domaines, des conditions où l'opinion aurait raison ? En premier plan nous chercherons en quoi l'opinion semble avoir tord, dans un deuxième temps si celle-ci peut-elle avoir raison partiellement à la vérité et enfin si celle-ci peut-elle se reconnaître un sens sur le plan pratique ? Tout d'abord l'opinion se déf...

« savoir.

Par exemple dire que la Terre est ronde n'est pas une opinion fausse car ce fait est une vérité, c'est une opinion mais une opinion qui tombe juste.

L'opinion n'a également de sens que là où la connaissance est impossible.

En effet le monde n'est pas sans mystère, il existe des domaines où la connaissance n'est pas toujours possible, c'est pourquoi nous avons raison d'avoir des opinions puisque nous ne pouvons obtenir plus.

On l'emploie dans des domaines où nous ne pouvons rien démontrer précisément car il est possible de démontrer aussi bien une thèse que son contraire.

Par exemple prenons le cas où il existerait ou non un Dieu créateur, nous pouvons tout aussi bien démontrer la présence de ce Dieu que remettre en cause son existence.

Faut-il par exemple renoncer à dire que Dieu existe ou non ? Renoncer à connaitre, à penser ? Nous pouvons effectivement croire en Dieu ou n'y pas y croire et de fait il ne reste plus que la foi qui n'est ni plus ni moins qu'une opinion puisque le savoir est ici impossible.

Nous avons raison d'avoir une opinion dans les domaines où l'on ne peux pas démontrer la vérité mais la connaissance vaudrait mieux et ce n'est pas parce qu'elle est impossible qu'il faut donc donner raison ici à l'opinion. L’opinion n’aurait raison au plan de la vérité que dans les domaines où la connaissance est impossible.

Nos opinions ne sont pas forcément vraies mais il est malgré tout important d'avoir une opinion même si celle-ci n'équivaut pas une bonne démonstration.

Elle n'a donc dons jamais raison sur le plan de la vérité mais en est-il de même au plan de la pratique ? Sur le plan de la connaissance, l'opinion dont le caractère au mieux probable est totalement insuffisant à qui est en quête de vérité, possède néanmoins un sens pratique.

En effet, en attente d'une démonstration permettant de prouver une vérité, il est envisageable de donner raison à l'opinion.

Il est parfois nécessaire d'avoir une opinion car il n'est pas toujours possible d'attendre quand il s'agit d'agir.

Par exemple lorsque quelqu'un se blesse devant nous, devons nous attendre certitudes pour aller le sauver ? Ne doit-on pas se fier à notre opinion indémontrable qui nous pousse à lui porter secours ? L'opinion peut également être envisagée comme une leçon fondée sur un opinion qu'on tire d'une évènement.

Par exemple si quelqu'un met ses doigts dans une prise et qu'il s'électrocute, son opinion est qu'il ne vaut mieux pas recommencer sans nécessiter une démonstration.

L'opinion est ici considérée comme une morale qui peut ne pas être vrai mais seulement probable.

L'opinion ici a raison, parce que l'action presse et que nous ne pouvons pas toujours remettre à plus tard nos décisions. L'opinion peut aussi être la pensée du plus grand nombre, c'est-à-dire la pensée majoritaire qui guidera les choix du peuple.

Une pensée publique qui, même soumise à des pressions ne l'empêche pas d'exprimer la volonté publique, celle du grand nombre anonyme, et un régime démocratique doit tenir compte de cette volonté.

Supprimer cette opinion collective c'est transformer une démocratie en une dictature.

Surtout, il s'agit ici d'une volonté concernant l'intérêt général, véritable objet de la politique, et non d'un simple sous-savoir.

Il y aurait donc un travail de l'opinion qui tiendrait lieu de savoir, en tous cas dans tous où, comme celui de la politique, le savoir est œuvre commune et non individuelle.

Ainsi, en conclusion, nous pouvons affirmer qu'au niveau de la connaissance, si le savoir est possible, l’opinion n’a aucune valeur, il a toujours tort face au savoir qui été vérifié.

En revanche, dans les domaines où la connaissance est impossible , au niveau pratique et en politique , l’opinion possède une valeur.. »

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