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Manifeste du parti communiste : « les idées dominantes d'une époque n'ont toujours été que les idées de la classe dominante » (Marx)

Publié le 12/06/2012

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3 - Les idées communistes déterminées à se matérialiser pour sonner la fin de « l’ère bourgeoise «.

 Il faut donc lire cette affirmation de Marx d’un point de vu plus dynamique. Car quand « on on parle d’idée qui révolutionnent une société toute entière, par là on exprime seulement le fait que dans le sein d’une ancienne société, se sont formées les éléments d’une nouvelle société et que la dissolution des idées anciennes va de pair avec la dissolution des anciennes conditions «.Dés lors la graine est plantée. Marx et Engels soulignent que ce qui fait la force de la bourgeoisie constitue aussi sa faiblesse. Les éléments de la nouvelle société se mettent en place de façon très implicite. Et ce qui a permis une révolution bourgeoise efficace, notamment les moyens de communications, l’ouverture au monde sont autant de conditions qui vont mettre en péril son idéologie. Car si « la classe prolétaire doit s’ériger en classe dominante, conquérir la démocratie «elle pourra le faire par l’intermédiaire des dysfonctionnements inhérents à l’idéologie dominante. Par son propre modèle économique, la bourgeoisie se met en danger elle « mène le prolétariat à se former en classes en concentrant toujours plus les moyens de productions. « qui va pouvoir dès lors s’organiser, se structurer. Et chaque classe sociale qui s’est emparée du pouvoir politique représentait les intérêts de la majorité de la population face à une classe minoritaire dominante, la classe montante se développant toujours à l’intérieure des structures économiques et sociales existantes, c'est-à-dire à partir de l’infrastructure existante. Or Le bourgeois n’est plus 

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« Par les nouvelles voies de communication la bourgeoisie « oblige toutes les nations à faire leur, si elles ne veulent pas disparaitre, le mode de la production de labourgeoisie ».A terme, celles qui ne rentraient pas dans le système capitaliste seraient des nations exploitées.

L'idéologie bourgeoise peut donc se diffuser enmasse et de manière universelle, « les produits de l'esprit des diverses nations deviennent bien commun.et de la multiplicité des littératures nationales etlocales nait une littérature mondiale .

»Devant l'ampleur de cette diffusion la prise de conscience est d'autant plus complexe, la pensée du temps étant que lesystème actuel est le meilleur possible.Nous avons donc vu que par des mécanismes plus ou moins conscient les idée du 18éme siècle sont le fait de la classe dominante qui a un besoin vital d'enimprégner la société afin de maintenir l'ordre existant, cependant la phrase de Marx peut être interprété avec un second degré de lecture, elle est une simpleconstatation mais aussi une sorte d'avertissement.

Elle sonne l'inéluctabilité de la fin de ce système, car ce ne sont que les « idées d'une époque » et en celaelle n'est pas certainement pas l'idéologie légitime et n'est pas vouée à être éternelle comme toutes celles qui l ont précédée. 3-Les idées communistes déterminées à se matérialiser pour sonner la fin de « l'ère bourgeoise ».Il faut donc lire cette affirmation de Marx d'un point de vu plus dynamique.

Car quand « on on parle d'idée qui révolutionnent une société toute entière, par làon exprime seulement le fait que dans le sein d'une ancienne société, se sont formées les éléments d'une nouvelle société et que la dissolution des idéesanciennes va de pair avec la dissolution des anciennes conditions ».Dés lors la graine est plantée.

Marx et Engels soulignent que ce qui fait la force de labourgeoisie constitue aussi sa faiblesse.

Les éléments de la nouvelle société se mettent en place de façon très implicite.

Et ce qui a permis une révolutionbourgeoise efficace, notamment les moyens de communications, l'ouverture au monde sont autant de conditions qui vont mettre en péril son idéologie.

Car si« la classe prolétaire doit s'ériger en classe dominante, conquérir la démocratie »elle pourra le faire par l'intermédiaire des dysfonctionnements inhérents àl'idéologie dominante.

Par son propre modèle économique, la bourgeoisie se met en danger elle « mène le prolétariat à se former en classes en concentranttoujours plus les moyens de productions.

» qui va pouvoir dès lors s'organiser, se structurer.

Et chaque classe sociale qui s'est emparée du pouvoir politiquereprésentait les intérêts de la majorité de la population face à une classe minoritaire dominante, la classe montante se développant toujours à l'intérieure desstructures économiques et sociales existantes, c'est-à-dire à partir de l'infrastructure existante.

Or Le bourgeois n'est plus capable de maitriser les puissancesinfernales qu'il a invoquées »Les idées de profit et de compétitivité vont mener une concurrence exacerbée, qui aura pour principale conséquence des crisescommerciales dues à la surproduction, des baisses de salaires, et donc des débuts de coalitions des prolétaires qui veulent défendre leurs intérêts.

A ceux-ci, sejoindront des hommes lettrés car petit à petit les grandes industries font que le prolétariat se recrute dans l'ancienne classe moyenne et voit ses rangs grossir.Nait alors une classe ouvrière, avec des idées en contradiction avec celle de la classe dominante.

La mondialisation accélératrice de l'économie capitaliste, vaalors se transformer en accélérateur de l histoire en faveur d'une prise de conscience ouvrière.

Cette prise de conscience sera aussi facilité par la procuration« des linéaments » de la culture bourgeoise qui d'armes la servant contre ses ennemis vont se retourner contre elle.

Pour finir nous pouvons conclure sur unemarque de Marx et Engels qui expriment le fait que « la classe ouvrière réalisera le communisme car c'est sa fonction historique ».L histoire est donc lancée,l'extinction de l'idéologie dominante du moment n'est qu'une question de tempsEn conclusion nous pouvons donc dire que l'assertion de Marx et Engels souligne le rôle prépondérant de l'infrastructure sur la superstructure, que la bourgeoisiepar l'intermédiaire de la réalité qu'elle a crée va pouvoir diffuser son idéologie économique, politique morale et religieuse sur le plan national et mondial.

Maiscette affirmation implique aussi que la situation n'est pas figée et que tant qu'un régime n'aura pas abolit l'existence de classe, et donc des intérêts antagonistesil s'avérera impossible qu'une idéologie pérenne s'installe.

Nous pouvons conclure sur un extrait de cette Œuvre révolutionnaire montrant bien la finalitécommuniste, qui tranche par son objectif avec toutes les révolutions antérieures et qui rime pour Marx et Engels avec finalité historique, « le communisme n'estpas un idéal sur lequel la société devra se régler mais un mouvement réel qui abolit l'état actuel.

». »

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