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Maximilien ROBESPIERRE : Discours

Publié le 05/10/2012

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Maximilien de Robespierre (1758- 1794)- il abandonnera la particule en 1790 - est né à Arras, dans un famille de juristes de la petite noblesse. Orphelin de mère à six ans, abandonné, ainsi que ses frères, par son père, il fait des études de dro it et commence une brillante carri ère d'avocat. Mais les notables d'Arras se détournent bientôt de ce transfuge qui hait les privilèges ecclésiastiques et nobili aires. Élu aux États généraux en 1789, il se révèle comme un incorruptible défenseur du peuple« et devient le chef du Parti jacobin. Ce fanatique de la vertu , qui sait aussi se montrer opportuniste, sera entraîné, comme son ami Saint-Just, à justifier les pires excès de la Révolution au nom d'une utopie en laquelle il est...

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« Depuis son élection aux États généraux, en avril/789,jusqu'à sa chute, le 9 th ermi­ dor an Il (27 juillet 1794) , Robespierre a prononcé plusieurs centaines de discours, aussi bien à la tribune de l'Assemblée cons­ tituante et de l' As­ semblée législative , qu'à la Convention ou au club des Jaco­ bins.

Nous nous bor­ nons ici à présenter ses discours les plus importants.

Le livre Une parcours politique exceptionnel D ans le discours >.

Enfin l e discours du 8 thermidor anI, prononcé deux jours avant qu'il soit guillotiné, constitue le testament politique de Robespierre.

La rigueur de «l'I ncorruptible >> S i certains le considèrent comme le plus grand homme politique de la Révolution , Robespierre n'en fut pas le plus grand orateur.

Il lui manquait, par exemple , le génie oratoire d 'un Mirabeau ou la puissance de conviction d'un Danton.

Mais ses discours très élaborés , destinés à être lus, suivent une argumentation rigoureuse et implacable qui force l'attention , sinon l'adhésion .

Se référant constamment à Rousseau , son idole, au point de lui emprunter son style et parfois ses formules , Robespierre n'a cessé de défendre le , la vertu, l 'égalité , contre ceux qui voulaient corrompre la Révolution en l a détournant au profit de la bourgeoisie possédante.

Mais cet idéalisme intransigeant, qu' il poussa trop loin lors de la Terreur, finit par se retourner contre lui.. »

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