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Montaigne - Les Essais : l'homme et l'animal

Publié le 26/11/2011

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montaigne

L’œuvre majeure de Montaigne sont les Essais, il y consacre d’ailleurs une grande partie de sa vie . Il montre du doigt l’opposition indissociable qu’est pour lui la spontanéité de l’homme et la retenue qu’il s’inflige pour s’éloigner de son coté animal . Ainsi malgré l’image que la civilisation à donné aux besoins corporels , ils sont nécessaires autant qu’ils sont naturels et communs à tous . L’homme est donc un animal comme les autres .Pourtant « L’homme est un animal domestique« disait Georg Christophe Lichtenberg. En effet ,l’homme devient homme plus que bête , ceci n’étant en rien admirable car il se coupe de sa nature profonde pour s’avancer vers des choses plus superficielles qui ne lui apportent que peu de plaisir. 

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« , chercher ce que nous sommes et qui nous échappe encore.

L’homme s’évade donc de ce qu’il est pour tenter de devenir ce qu’il voudrait être.

Comme « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf .

» (La Fontaine ) et qui en meurt , voila ce qui peut attendre l’homme si il délaisse ce que son corps exige.

« L' homme se distingue de l' animal en ceci qu'il est doué d' arrière -pensées .

» ( Antoine Blondin ), c’est dans l’un des aspects le s plus sombre s de l’espèce humaine que celle-ci croi t trouver sa supériorité.

Hors l’homme a été capable des plus grands massacres et des actes les plus « inhumains » pour une idéologie, une pensée, une culture … comme par exemple, l’extermination des indigènes du Nouveau Monde , que Montaigne a longtemps critiqué.

Nous voyons là, la nature perfide de l’homme, qui pour asservir ce peuple l’a considéré comme animal, sauvage et barbare.

Mais pour Montaigne ce qui se rapprochait de l’état « sauvage », de l’état le plus naturel et du monde, se rapprochait également de la pureté.

Machiavel disait : « La fin justifie les moyens », pour un individu ce qu’il désir doit donc être obtenu, au dépend de tout, même si il faut détruire ou blesser.

C’est là que réside la bestialité humaine, et encore plus derrière la sublimation que nous en faisons .L’homme prend la peine d’apprendre si cet apprentissage lui apporte quelque chose et il donne si en r etour il reçoit (bien matériel ou pas).

Tout comme l’homme qui fait un don à une œuvre de charité, le fait de préférence devant le plus grand public possible et seulement si cela lui procure un quelconque plaisir.

L’homme est un animal calculateur.

« L’ho mme n’est ni ange, ni bête et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête » disait Pascal.

Il est évident que l’homme est un double en un seul , et que si les limites de son corps ne l’arrêtaient pas il serait à la quête du savoir total plus que jamais , à la conquête de l’univers plus que jamais et capable de tout plus que jamais.

Les limites du corps devraient donc être minimisées pour avancer et ne plus perdre un temps précieux pour des choses « futiles ».

Montaigne demande dans ce texte : Es t il bon de réduire le temps accordé au corps?. »

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