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Naissons-nous libres ou avons-nous à le devenir ?

Publié le 20/03/2015

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PLAN

Introduction : ce que le sujet ne peut vouloir dire. La liberté de fait et la liberté de droit.

I — La liberté « en-soi « : l'enfant.

Il — La liberté politique : l'État moderne, réalité effective de la

liberté.

Conclusion : liberté nécessaire, liberté effective.

« Dissertations 55 c'est-à-dire que c'est le devoir de tout homme (et dans le cas présent) de la famille de le tenir pour tel encore que l'enfant ne dispose d'aucun moyen de l'établir ou d'en prendre conscience.

C'est en se présentant comme être vivant humain que s'affirme son droit, car sa vie est« l'existence empirique immédiate » de la liberté.

Il s'agit donc d'une liberté non développée, non actualisée mais qui doit s'actualiser et cela est possible par l'éducation.

Hegel poursuit immédiatement: «aussi les enfants n'appartiennent-ils pas, comme des choses aux parents ou à qui que ce soit d'autres».

Une chose est ce à quoi on denie toute liberté, qu'on possède et dont on use ou abuse.

Le statut d'enfant mineur n'est donc, en aucun cas, assimilable à celui d'un esclave.

Le but de la famille est donc d'apprendre à l'enfant « la vie éthique » (les mœurs, les règles sociales) dans le cadre d'un milieu affectueux.

A l'école revient d'élever par l'instruction (d'où le nom d'élève) à la liberté de l'esprit (penser par soi-même).

La fin de l'éducation familiale est la « liberté » de l'homme dans la société, le fait que l'adulte assure lui­ même son entretien et ensuite celui des siens.

La liberté, sur ce seul plan de la société, n'est, au fond, que l'indépendance, la« liberté» laissée à l'adulte humain d'être un membre actif de la société et d'y trouver, de ce fait, sa dignité.

II -ùi liberté politique : l'État moderne réalité effective de la liberté Le problème se posera au niveau de la politique et du droit.

L'homme libre ( « qui est né libre ») doit se soumettre aux lois qui lui seront, de toutes façons, imposées par le biais des pouvoirs.

Le problème est donc le suivant : comment, sachant que la liberté est le principe même de l'humanité demeurer libre dans l'État ? Le sujet, d'ailleurs, tel qu'il est posé n'est pas sans rappeler la célèbre phrase de J.-J.

Rousseau : «L'homme est né libre et partout il est dans les fers » (Contrat social, Livre 1, chap.

1).

Comment garantir dans le droit réel ou positif le droit naturel de l'Homme à la liberté? On sait que la réponse ne peut être que formellement dans le contrat social -toujours présupposé qui doit fonder l'autonomie.

La réalité effective de la liberté concrète dans l'État (voir le commentaire du texte de Hegel), est la liberté devenue de l'Homme.. »

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