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Ne désirons nous rien d'autre que ce dont nous avons besoin ?

Publié le 08/03/2005

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b)        Je ne désire pas non plus seulement ce qui est utile.
Par exemple le désir amoureux. Dans le langage courant on emploie plus volontier "j'éprouve du désir pour quelqu'un" et non "je désire quelqu'un" car cela marque trop la possession. Mon but consiste ici à me faire désirer en retour et non pas de posséder l'autre. Le désir ne relève dans ce cas pas de l'utile. De plus, le désir amoureux peut remettre en question la priorité du besoin naturel sur le désir. Eprouver de l'amour peut amener à ne plus vouloir se nourrir.                 
c)        Nombre des activités utiles ne répondent pas au critère d'utilité.
Par exemple l'art est souvent défini comme ce qui n'est pas utile. L'homme éprouve des besoins inutiles tout aussi important que les besoins naturels.
Analyse du sujet:                Le sujet conduit à poser une distinction entre le besoin et le désir. Or il faut remarquer que le terme "besoin" a deux sens très différent:               Dans un premier sens, le besoin est ce qui est nécessaire, ce qui est vital. La nourriture est un exemple de besoin vital. En ce sens le besoin a plus de force que le simple désir, ou plutôt il est un désir plus puissant que les autres, parce qu'un besoin naturel est un besoin dont je ne peux me passer.                Mais le besoin exprime également l'idée de la simple utilité, je peux avoir besoin de quelque chose pour accomplir une action alors que je ne désire pas cette chose. Dans ce cas, ce dont j'ai besoin, je ne le désire qu'en tant qu'il est un moyen de ce que je désire vraiment. Un exemple très simple illustre cet emploi du terme. Si je désire un objet j'ai besoin d'argent. On voit alors qu'ici le rapport est inversé. Le besoin est un désir secondaire. Si on ramène l'argent à son utilité, je ne désire de l'argent que pour m'acheter ce dont je désire.         Il y a des désirs que je ne suis pas obligé de satisfaire, dont ma vie ne dépend pas. Le désir de certains objets de luxe répondent à d'autres désirs que le simple besoin naturel.           Problématisation:            Le sujet nous conduit à réfléchir sur la distinction entre désir et besoin mais aussi dans ce que nous ressentons comme des besoins, les besoins véritables des besoins superflus. Mais le désir qui se nourrit de lui-même et n'est jamais assouvi s'il est un besoin, quel type de besoin est-ce?

« qu'il confère.

L'objet du désir n'est plus dans l'utilité de l'objetmais dans sa rareté.

Or, le prestige est par essence un bienindivisible, c'est-à-dire un bien dont je ne peux jouir que si unautre en est privé.

Puisqu'en effet, il s'agit d'un désir dedistinction, les objets que tout le monde possède ne mepermettent pas de me différencier.

Par exemple, je ne désire passeulement une voiture, mais une belle voiture ou une voiturepuissante.

On peut pour ces objets de luxe parler de désirsuperflu.

b) Je ne désire pas non plus seulement ce qui estutile.

Par exemple le désir amoureux.

Dans le langage courant onemploie plus volontiers "j'éprouve du désir pour quelqu'un" et non"je désire quelqu'un" car cela marque trop la possession.

Mon butconsiste ici à me faire désirer en retour et non pas de posséderl'autre.

Le désir ne relève dans ce cas pas de l'utile.

De plus, ledésir amoureux peut remettre en question la priorité du besoinnaturel sur le désir.

Eprouver de l'amour peut amener à ne plusvouloir se nourrir. c) Nombre des activités utiles ne répondent pas au critère d'utilité.

Par exemple l'art est souvent défini comme ce quin'est pas utile.

L'homme éprouve des besoins inutiles tout aussiimportant que les besoins naturels.

L'homme n'est pas un animal,la vie d'un homme ne consiste pas seulement à survivre.

Ainsi undésir inutile n'est pas forcément superflu.

3.

De nouveaux besoins a) De nouveaux désirs impliquent de nouveaux besoins.

Le désir a tendance à ne pas avoir de terme.

Je désiretoujours de nouveaux objets dont je ne sentais pas le besoinauparavant et qui, maintenant qu'il existe, me procure unmanque si je ne le possède pas.

On peut penser aux téléphonesportables, mais aussi aux moyens de locomotions...

Or, ce besoinne peut pas être ignoré sous prétexte qu'il serait secondaire parrapport aux besoins vitaux.

L'addiction à certaines activitéspeuvent pousser l'homme à désirer davantage "le superflu" que levital.

b) Malgré tout, il faut conserver une différenceentre les besoins dont on ne peut être satisfait des besoins quipeuvent l'être et qui n'accaparent pas toutes nos pensées.

Onne peut régler un manque additif en s'adonnant au désir qu'ilsuscite.

c) De plus, ce que je désire peut priver quelqu'unde ce qu'il a besoin et dans ce cas il faut bien différencier lesbesoins réels des besoins qui relève parfois d'un caprice.

Conclusion: Nous ne désirons pas ce que nous avons besoin mais nous avons besoin de plus en plus de ce que nous désirons.

Voilà ceque nous pouvons conclure de notre analyse.

Cela nous oblige àdistinguer malgré tout dans les besoins naissant et apporté par lasociété les besoins que nous devons satisfaire pour tous(santé...) c'est-à-dire les besoins nécessaires à la vie et à ladignité.. »

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