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note article descola

Publié le 15/10/2022

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« Notes article Descola : Intro : - Constat optimiste d’Alexandre de Humboldt : l’homme et la nature font parti d’un tout.

L’homme s’est développé en transformant la nature Mais au vu de l’urgence climatique à laquelle nous faisons face aujourd’hui, il est difficile de conserver cet optimisme.

En effet, par la recherche d’un confort toujours plus grand sur terre, les hommes ont paradoxalement rendu la terre de moins en moins habitable I) un seuil critique - L’homme ne s’est pas contenté d’être une force décisive au sein d’un écosystèmes, il a voulu une domination absolu ce qui a conduit à la destruction des environnements naturels.

L’auteur liste alors tous les conséquences écologiques des choix des hommes pour garantir leur santé, leur confort et leur satiété. - En s’appuyant sur la vision du spécialiste d’écologie marine Stephen Palumbi, il montre à quel point la satisfaction du bien-être d’un petit groupe d’être vivants parmi les milliards existants sur terre, à savoir les humains, ont pu détériorer à ce point l’habitat naturel de tous les vivants, en un temps ridiculement court à l’échelle des temps géologiques. La cause de cela est le système établi qui prône la richesse matérielle et le pouvoir comme objectif de vie et qui ne permet ainsi aucune cohabitation entre les humains et la faune et la flore qui les entoure, ce qui implique nécessairement une dégradation voir l’extinction de ces derniers. - L’auteur met ensuite en lumière sa réelle prise de conscience du caractère catastrophique du changement de régime climatique Il montre qu’il est important de ne pas confondre anthropisation et anthropocène : Anthropisation = coévolution entre humains et non-humains (pas péjoratif, ne sous-entend pas de destruction ou de domination mais simplement une cohabitation) Anthropocène = correspond plus à l’impact (négatif) des activités humaines sur les écosystèmes et sur le changement climatique (bien plus péjoratif)  on en parle depuis la RI, période à laquelle les humains ont commencé à polluer massivement, où le mode de production capitaliste s’est d’autant plus développé, entraînant un certain changement dans les mentalités II) Le système naturaliste L’auteur revient sur son affirmation préalable : ce n’est pas l’humanité entière qui a causé l’anthropocène, mais c’est un petit groupe d’êtres humains qui sont entrés dans un mode de production capitaliste moderne ayant conduit à un changement des mentalités, instaurant une hiérarchie entre les espèces.

Les humains seraient l’aboutissement ultime de l’évolution et serait ainsi supérieure à toutes les autres espèces, ce qui leur donnerait la légitimité de les exploiter impitoyablement.

De plus, la nature a été considéré par les hommes comme un stock infini dans lequel nous pouvions puiser abondamment sans aucune idée de limite, ce qui est devenu un acquis dans l’imaginaire collectif, expliquant la difficulté d’un retour en arrière malgré l’urgence climatique actuelle.  Autrement dit, le fait de détruire la planète ne serait pas inhérent à la nature humaine, mais ce serait simplement une dérive induite par la technique. III) des réponses globales Descola apporte des solutions : - - Phénomène global donc solutions globales : rôle important des organismes mondiaux (GIEC ou conférence des parties sur le réchauffement climatique) Mais profondes inégalités par rapport aux conséquences de ce réchauffement. Ce sont les plus riches qui polluent le plus, mais ce sont les plus pauvres qui vont le plus en subir les conséquences directes Nécessité de changer de mode de production IV) L’adaptation Adaptation = potentielle réponse des sociétés contemporaines aux contraintes environnementales. Dans cette perspective, on considère le changement climatique comme un phénomène indépendant de.... »

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