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« On dit volontiers : ma volonté a été déterminée par ces mobiles, circonstances, excitations et impulsions.» G.W.F. Hegel, Propédeutique philosophique.

Publié le 16/10/2013

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• Dès que l'on acquiert une compréhension globale du texte, on ne peut pas ne pas s'étonner de la radicalité que la thèse semble imposer: personne, jamais, ne pourrait être tenu pour irresponsable?! Le Code pénal reconnaît pourtant des causes d'irresponsabilité, et c'est bien semble-t-il avec raison que l'on accorde parfois des « circonstances atténuantes « ! C'est donc d'abord au problème ainsi manifesté que la discussion devra apporter une solution, que l'explication elle-même doit préparer.

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« CORRIGÉ • Éléments d'analyse Notions en jeu CORRIGÉ La justice et le droit; la liberté ; la conscience ; l'inconscient.

Repères principaux En fait/en droit ; en acte/en puissance ; cause/fin ; contingent/nécessaire/ possible ; essentiel/accidentel ; formel/matériel ; médiat/immédiat ; principe/ conséquence.

Problème Peut-on alléguer son irresponsabilité ? Peut-on revenir sur le principe que l'homme est responsable de sa conduite ? Question La volonté humaine est-elle libre ou déterminée par les circonstances ? Thèse La volonté humaine est libre parce que l'homme est une conscience qui peut (et doit, puisque telle est son essence) déterminer elle-même sa volonté, et non un simple être naturel déterminé par ce qui n'est pas lui.

Il s'ensuit que l'homme est en droit responsable de ce qu'il fait, même et surtout quand il allègue le pouvoir déterminant des circonstances.

Structure du texte et procédés d'argumentation Hegel s'oppose d'emblée à la thèse du déterminisme de la volonté, que l'homme de l'opinion qui se l'approprie semble lui-même rejeter, malgré ce qu'il prétend (lignes 1 à 6).

La suite du texte va justifier ces deux éléments en deux moments distincts.

Doit d'abord suivre, sur le plan rationnel du droit, la justification de cette opposition, que Hegel ancre dans l'essence de l'homme pensée comme «réflexion» ou conscience (lignes 6 à 11).

Il peut alors vérifier son argument empiriquement, sur le plan du fait, et négativement, par l'examen de l'allégation, consciente, de l'irresponsabilité, qui prétend et semble s'y opposer (lignes 11 à 16).

Il doit ainsi conclure à l'essentielle liberté de l'homme, elle-même reconnue, de fait, dans cette allégation (lignes 16 et 17).

LA JUSTICE ET LE DROIT• SUJET m 1179. »

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