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« On trouve des sociétés qui n'ont ni science, ni art, ni philosophie. Mais il n'y a jamais eu de société qui n'a jamais eu de religion »

Publié le 10/10/2015

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« On trouve des sociétés qui n'ont ni science, ni art, ni philosophie. Mais il n'y a jamais eu de société qui n'a jamais eu de religion « Bergson, Les deux sources de la morale et de la religion. Introduction : Religion viendrait du latin religare, qui évoque l?idée d?un « lien «, soit entre les hommes et le divin, soit entre les hommes eux-mêmes. Le verbe relegere (« recueillir, rassembler «) est une autre étymologie possible. Pour définir la religion, il nous faut isoler ce qui est commun à l?ensemble des religions, ce qui vaut pour toutes et savoir quels sont les éléments qui lui sont toujours associés, qui sont donc constitutifs de la religion comme telle, par opposition aux éléments qu?elles ne comportent pas toujours. L?existence de la religion semble être un fait universel et aussi ancien que l?humanité. N?est-ce pas le signe qu?elle renvoie à une dimension existentielle de notre humanité ? Ou faut-il voir dans ce « lien « une entrave au progrès et à l?épanouissement de l?homme ? Quelle est l?origine de la religion ? Peut-on définir la religion ? Peut-on distinguer plusieurs sortes de religions ? Qu'est-ce qui distingue le monothéisme du polythéisme ? Religion et raison s'excluent-elles mutuellement ? Une religion rationnelle est-elle possible ? Y a-t-il des croyances rationnelles, ou la croyance est-elle toujours contraire à la raison ? Ai-je des raisons de croire ? Comment fait-on pour vivre ensemble en étant de confessions religieuses diverses et variées ? Peut-on définir la religion ? Il existe six composantes nécessaires dans une religion : Des croyances (qui ne relèvent donc pas de la raison) rela...

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« 3.

Le polythéisme : Le polythéisme désigne la conception religieuse qui admet plusieurs divinités qui se répartissent les privilèges et les attributs des puissances que l'homme reconnaît supérieures à lui-même. 4.

Le monothéisme : Le monothéisme désigne la forme de religion selon laquelle il n’existe qu’un Dieu unique.

Dans la mesure où l’on entend le monothéisme au sens strict (non seulement comme croyance en un seul Dieu, mais comme négation explicite de tous les autres dieux), il n’y a pour l’histoire des religions que trois grandes religions monothéistes : le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam.

Ces systèmes de croyances sont basés sur un texte/livre sacré comme la Torah, la Bible et le Coran. III.

Y a-t-il des croyances rationnelles, ou la croyance est-elle toujours contraire à la raison ? Il existe d’autres croyances que celle d’ordre religieuse, comme la croyance philosophique par exemple.

La philosophie n'est ni une science expérimentale, ni une science formelle; elle ne peut donc prétendre produire un savoir positif ou purement logique: elle relève donc bien de la croyance.

Elle se distingue toutefois des autres formes de la croyance par sa démarche: elle se veut critique et rationnelle.

La croyance est « ce que je crois être vrai » sans forcément être capable d’apporter la preuve de ma conviction.

Il ne suffit pas d'être convaincu que quelque chose est vrai pour que cela soit effectivement vrai, voilà pourquoi la croyance nécessite d’être interrogée, nourrie de doute.

En cela on distingue deux façons de croire : 1.

La superstition, la crédulité qui est une croyance naïve non interrogée.

C’est un acte irrationnel qui détourne la raison.

Est superstitieux celui qui cherche les signes à l’extérieur de soi, qui pense qu’il y a des signes indiquant ce qu’il va se passe.

Cela tourne parfois au fanatisme.

(Cf Spinoza, Lettres ) 2.

L’engagement assumé c'est-à-dire la conviction, la foi.

IV.

La croyance religieuse admet-elle des preuves ? Traditionnellement, on donne quatre preuves de l’existence de Dieu : 1.

La preuve ontologique : l’idée qu’on se fait de Dieu est qu’il est un être parfait.

Or, s’il n’existait pas, il ne serait pas parfait, car il lui manquerait quelque chose.

Donc Dieu existe.

Cette preuve dite de Saint Anselme est reprise par Descartes dans Les Médiations Métaphysiques .

L’argument ontologique peut se formuler sous la forme du syllogisme suivant : Dieu est un être parfait / Une perfection qui ne comprendrait pas l’existence ne serait évidemment pas complète / Donc, Dieu est aussi doté de l’existence. 2.

La preuve physico-théologique : notre monde est si parfaitement organisé qu’il est impossible qu’il soit le fruit du hasard.

L'argument téléologique peut se formuler sous la forme du syllogisme suivant : Il existe de l'ordre dans la nature / Or la matière ne produit pas spontanément de l'ordre / Donc la cause de l'ordre de la nature est intentionnelle. 3.

La preuve cosmologique : toutes les réalités sont dites contingentes, tout est relié par des causes.

Comment ne pas imaginer une cause première qui serait à l’origine de toute cette série causale ? 4.

La preuve par la beauté du monde : "Regardez la nature, elle est si belle.

Il faut bien qu'elle ait un créateur." V.

La religion repose-t-elle sur une certaine illusion ? 1.

L.

Feuerbach : la religion repose sur une « aliénation » de l’essence humaine : l’idée de Dieu est une projection des qualités de l’humanité, mais considérées alors comme impossibles à réaliser par l’homme lui-même.

2.

S.

Freud : la religion s'explique par une situation psychologique de l'homme, qui est l'angoisse face à « l'impression terrifiante de détresse infantile » et le besoin d'être protégé par une figure paternelle .

Les hommes ont donc créé en Dieu l'image d'un père protecteur, auxquelles ils se cramponnent afin d'apaiser leur angoisse. 3.

F.

Nietzsche : les valeurs religieuses signifient une dépréciation de la vie et sont l’expression d’une volonté « malade ». 4.

K.

Marx : la religion représente une force d’inertie sociale et politique, née de la misère réelle des hommes, pour leur servir d’idéologie consolatrice et sert ainsi la classe dominante.. »

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