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Pascal (1623-1662) ou le rationalisme du coeur ?

Publié le 27/10/2009

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pascal

Nous ne pouvons faire l'impasse sur Pascal, l'écrivain génial des Pensées et des Provinciales (dix-huit Lettres « anonymes«, où Pascal prend parti avec fougue pour la rigueur janséniste, contre le laxisme de la casuistique jésuite qu'il fustige avec une ironie mordante) car tout le monde connaît d'oreille et son célèbre pari apologétique et son «esprit de finesse« (la logique du cœur) qu'il oppose à l'« esprit de géométrie « (savant et cartésien) qui, seul, ne saurait suffire à persuader ni à rendre compte de tout («le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas« — cœur chez Pascal signifie intuition ou connaissance directe et non la balançoire des passions).  C'est à trente et un ans que Pascal connut sa nuit d'extase mystique et de conversion, dont il gardait le souvenir inscrit sur un parchemin qu'il cousait dans la doublure de ses pourpoints. Ce texte d'une trentaine de lignes, désigné sous le nom de Mémorial, résume la certitude essentielle de Pascal (qu'il introduit lui-même sous le vocable à la fois énigmatique et transparent de : FEU) :  Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob, non des Philosophes et des savants. Certitude. Certitude. Sentiment. Joie. Paix. Dieu de Jésus-Christ.

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