Devoir de Philosophie

Pascal et on oeuvre

Publié le 16/02/2011

Extrait du document

pascal

Blaise Pascal, savant, homme du monde, philosophe et chrétien, a été l'un des esprits les plus complets de l'humanité. Il a cherché passionnément la vérité dans les sciences, la morale et la religion : ses Pensées ont gardé l'empreinte de son « effrayant génie «.    La science et la religion se sont partagé la vie de Blaise Pascal.    Blaise Pascal (1623-1662), né à Clermont-Ferrand, avait reçu de son père une instruction exceptionnellement forte. Mathématicien dans l'âme et physicien déjà renommé (indépendamment de l'expérience du Puy-de-Dôme sur l'existence du vide et la pression atmosphérique, il a trouvé les théories fondamentales de « l'équilibre des liqueurs «, c'est-à-dire de l'hydrostatique), Pascal, après une brève période d'agitation mondaine, s'attacha étroitement à la propagande janséniste qui avait pour centre l'abbaye de Port-Royal. Il mourut accablé d'infirmités à l'âge de 39 ans.

pascal

« conviction ardente. Dans Les Provinciales, Pascal défend la théologie janséniste et critique la morale des Jésuites. Arnauld, la principale autorité morale du Jansénisme, se trouvant menacé d'être exclu de la Sorbonne, Pascalassuma la charge d'éclairer l'opinion (janvier 1656). En 18 lettres variées, mordantes, agressives, publiées à différents intervalles pendant quinze mois, Pascal, sous lenom de Louis de Montalte, écrivant « à un provincial de ses amis », mena la lutte contre la Société des Jésuites. « Vous vous sentez frappés par une main invisible qui rend vos égarements visibles à toute la terre...

» Changeant de point de vue suivant la fluctuation des circonstances, Pascal, dans les quatre premières lettres,discute la question de la Grâce ; dans les suivantes, il prend l'offensive et porte le débat sur la morale. Les casuistes, dans des sortes de répertoires spéciaux sur les « cas de conscience », s'étaient appliqués à définir lagravité relative des péchés et, à force de discerner des circonstances atténuantes, ils avaient paru les autorisertous. Discutant les thèses de Bauny, Escobar, etc., Pascal réfute avec énergie et habileté les excuses que ces nouveauxdocteurs avaient imaginées sur le mensonge (restrictions mentales), le vol, l'homicide (duel), et flétrit sans réserveleur « morale obligeante et accommodante ». « Toutes les sortes d'éloquence », a dit Voltaire, sont renfermées dans Les Provinciales.

Toujours puissantes par lavigueur du raisonnement (quelle que soit la partialité inévitable de la polémique), étayées sur des textes certains,elles sont remarquables par l'éloquence ironique ou indignée : voir la conclusion superbe de la IIe, ou de la XIIe surle triomphe de la vérité, les réflexions véhémentes sur l'homicide dans la XIVe et, par contraste, la raillerie amère dela XIe.

Dans les premières discussions de morale (à partir de la Ve), Pascal, par un procédé plus comique que loyalpeut-être, met en scène un bon Père jésuite qui très inconsciemment développe des théories déconcertantes. Les Pensées de Pascal sont les fragments d'une Apologie de la Religion, fondée sur la connaissance de la misèrehumaine. Pascal, ému par la guérison soudaine d'une de ses nièces (Miracle de la Sainte Épine, 1656), voulut prouver sa foi etsa reconnaissance en employant ses facultés d'intelligence et de force convaincante à établir la vérité duChristianisme contre les Libertins.

Les notes prises par l'auteur en vue de ce travail furent mises en ordre et publiées, non sans quelques corrections, par ses amis et son neveu,Étienne Périer (Éd.

de Port-Royal, 1670).

Les éditeurs modernes se sont occupés de reclasser et de publierintégralement le texte de Pascal (Éd.

Brunschvicg). Le plan. Pascal est mort sans avoir fixé la disposition définitive de son ouvrage, mais on peut en entrevoir les grandes lignes: L'énigme de l'homme. • Ignorance et misère.

Au point de vue physique, l'homme est perdu dans l'infini au milieu des espaces sans bornesqu'il imagine ; il est logé « dans un petit cachot de l'Univers » ; son corps est infime, souvent malade.

Au point devue moral, l'homme est malheureux par sa pensée qui pose des problèmes sans les résoudre ; il ne sait rien decertain et sa destinée est inconnaissable ; son imagination le leurre et le tourmente ; il a besoin d'être toujours«diverti » par son métier, ses affaires ou le jeu ; la pire infortune qui puisse lui arriver, c'est d'être seul, sans avoirrien à faire « et de penser à son état ».

Au point de vue social, toutes les formes de gouvernement, de propriétésont fausses ou arbitraires ; la justice n'est qu'un nom qui déguise la force.

Enfin, l'homme est malheureux parce qu'ilsait qu'il meurt et qu'il est menacé de l'éternité : « Entre nous et l'enfer ou le ciel, il n'y a que la vie.

» • Grandeur.

Mais la conscience même de notre nature, l'instinct indestructible de la vérité et du bonheur prouventdans les pires misères la dignité de notre être. « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant.

Il ne faut pas que l'universentier s'arme pour l'écraser.

Une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer.

Mais quand l'univers l'écraserait,l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt et l'avantage que l'univers a sur lui,l'univers n'en sait rien.

» La solution chrétienne.

Après avoir confronté les philosophies opposées d'Épictète, avec son orgueilleuse sagesse,et de Montaigne, avec son épicurisme humiliant qui n'a voulu voir que la faiblesse de l'homme dont il. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles