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Penser par soi même n'est-ce pas penser comme les autres?

Publié le 02/02/2005

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  1)      La pensée pure est l'universel. Celui qui dépouille sa pensée de tout conditionnement, qui en fait une pensée libre, doit découvrir non ce qui est vrai pour quelques uns (une société historiquement déterminée) mais ce qui est vrai pour tous (tout être rationnel). On peut distinguer la pensée de « tout le monde » qui est l'opinion et l'universel qui est la pensée inconditionnée. Est ce qu'en pensant l'universel le sujet fusionne avec lui et qu'en pensant 2+2=4 je pense comme tout un chacun pensant 2+2=4 ? 2)      Le langage est la condition de la pensée. Pas de pensée sans langage, or on n'acquiert le langage que par l'intermédiaire d'autrui, et les formes de notre pensée sont celles du langage que nous partageons avec notre société. Dans ce sens il n'y a pas de frontière entre pensée et pensée conceptuelle, la pensée est faite des mots ou concepts de la langue. Penser par soi même n'empêche pas que nous pensions « comme » tout le monde, c'est à dire avec le même langage que notre entourage, mais cela ne signifie pas que nous partageons la pensée « de » tout le monde, c'est à dire les mêmes opinions. 3)      Le concept est la forme de la pensée. Les concepts philosophiques et scientifiques sont l'expression de la pensée épurée, la plus rationnelle possible.

« mathématique) et dans l'ordre des valeurs morales (un homme vaut mieux qu'un animal). * Deuxième moment du texteAnalyse de la modalité d'existence de ces vérités en chaque homme, et de ce qu'elle implique. * Troisième moment du texteInterprétation de ce qui précède : raisonnement inductif conduisant à l'hypothèse de l'existence d'une raisonuniverselle, seule capable d'expliquer une certitude accessible à tout homme « qui rentre en lui-même ». * Quatrième moment du texteExemple servant à illustrer la distinction entre la raison universelle et la pseudo-raison d'un homme passionné.

Cetexemple, à fonction critique, permet de récuser l'invocation de certains faits pour démentir l'existence d'une raisonuniverselle (qu'un insensé puisse préférer la vie de son cheval à celle de son cocher ne peut contredire à celle-ci). 2) Le langage est la condition de la pensée.

Pas de pensée sans langage, or on n'acquiert le langage que parl'intermédiaire d'autrui, et les formes de notre pensée sont celles du langage que nous partageons avec notresociété.

Dans ce sens il n'y a pas de frontière entre pensée et pensée conceptuelle, la pensée est faite desmots ou concepts de la langue.

Penser par soi même n'empêche pas que nous pensions « comme » tout lemonde, c'est à dire avec le même langage que notre entourage, mais cela ne signifie pas que nouspartageons la pensée « de » tout le monde, c'est à dire les mêmes opinions. 3) Le concept est la forme de la pensée.

Les concepts philosophiques et scientifiques sont l'expression de la pensée épurée, la plus rationnelle possible.

Platon opposait les Idées aux opinions, les concepts sont la formesupérieure de la pensée qui ne s'atteint que par la réflexion.

Penser par soi même signifie se détacher desopinions en épurant les concepts au maximum et en tentant d'en donner une définition valableuniversellement. III : La singularité de la pensée.

1) Dialectique de l'universel et du particulier.

Selon Hegel, la pensée singulière est la réflexion de la pensée universelle dans un sujetparticulier.

Cela signifie que même si la pensée et ses concepts sontune substance universelle, le fait que ce soit un sujet particulier qui laréfléchisse en fait à chaque fois une pensée singulière.

Penser par soimême c'est donc ne penser comme personne d'autre. 2) L'appréhension unique d'une situation.

Le sujet particulier fait toujours face à des situations uniques, pour penser ces situations, ildoit inventer des solutions uniques, se faire une opinion personnelle.La pensée n'est pas toujours la contemplation des concepts, elle n'estpas vouée à l'abstraction, elle est aussi la tentative de comprendre etd'interpréter le réel, la complexité des situations. 3) L'opinion personnelle.

Ce n'est pas l'opinion au sens défini plus haut de la pensée de tout le monde, c'est l'opinion au sens d'une positionpersonnelle mûrement réfléchie sur un problème.

Chaque opinionsingulière éclaire et enrichit la discussion sur un problème.

Kant faisaitl'éloge de la « publicité », non pas la publicité commerciale, mais l'actede rendre publique sa pensée.

Cela signifiait qu'il fallait faire circuler lesnouvelles idées, les nouvelles découvertes scientifiques.

La publicitésignifie que penser par soi même n'empêche pas de penser avec toutle monde. Conclusion : Penser par soi même n'est pas penser comme tout le monde.

Ce n'est pas par ce que le sujet atteint la penséeconceptuelle qu'il fusionne avec tout le monde, même à travers les concepts, le sujet pense des situationsparticulières, sa pensée est toujours singulière lorsqu'il pense par soi même.. »

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