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Peut-on abolir le travail ?

Publié le 27/02/2008

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travail
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« contraint, il paraît néanmoins possible d'alléger sa charge sur les individus.

On peut voir par cette diminution de la charge de travail dans la vie d'un individu unprofond progrès de notre société.

Cette diminution du temps de travail par ouvrier sans dégrader la production n'est possible que grâce à l'automatisation qui envahitl'industrie depuis la première révolution industrielle et une organisation stricte des tâches nommée division rationnelle du travail.

Le travail est divisé en tâcheélémentaire, on voit l'apparition du travail à la chaîne que l'on doit en grande partir au Taylorisme.

Le gain de production est donc une alternative au travail.

Lamécanisation pourrait même provoquer l'abolition du travail ou du moins de nombreuses professions principalement ouvrières.

Cependant après avoir montré que letravail est abolissable grâce au développement de la technique, on est en droit de se demander si cette évolution est réellement souhaitable pour l'humanité.L'abolition d'un travail dégradant laissant place au développement d'une autre forme.

Le travail qu'on associe à une poesis est dégradant, il remet en cause l'humanitécomme l'illustre le leitmotiv du Taylorisme : « Vous n'êtes pas là pour penser ».

Il convient alors de rechercher une autre forme de travail, un autre moyen de travaillerdans notre société.

Le travail permet aussi de développer les capacités propre de chacun, de s'humaniser, cela correspond à la praxis, une idée d'une activitéformatrice.

Hegel tente de le montrer dans « La dialectique du maître et de l'esclave » extrait de la Phénoménologie de l'esprit.

En effet, le maître ne va plus avoirbesoin de travailler pour satisfaire ses besoins parce que l'esclave le fait pour lui.

On peut dire que le travail est aboli pour le maître car il semble libéré de toutenécessité de travailler et donc observer les effets de cette abolition sur un individu par rapport à un autre, l'esclave qui lui travail.

Hegel va montrer que le véritablemaître n'est pas celui que l'on croit et que celui qui donne l'impression d'être le maître est en réalité l'esclave.

Alors que celui que l'on appelle esclave va devenir levéritable maître.

Le maître est dépendant de l'esclave, il a besoin de l'esclave pour subvenir à ses besoins.

Le maître se contente de jouir du travail de l'esclave, cettejouissance est éphémère.

En étant réduit à cet état de consommateur, de jouissance immédiate des biens dont il dispose, la vie du maître se rapproche de la vieanimal.

Au contraire, l'esclave par le travail va acquérir un savoir faire, une maîtrise de son corps, de lui même.

Il va s'humaniser et créer un monde à son image.

Lemaître a donc perdu son indépendance, sa vie est stérile, il a perdu toute valeur de l'humanité.

Il est conduit par des pulsions, son comportement devient animal.

Lesort du maître s'apparente à celui de tout être humain privé de l'activité formatrice qu'est le travail. Si le travail se présente d'abord comme une contrainte puisque émanant de la nécessité d'assouvir les besoins vitaux de l'humanité, on peut dire cependant qu'ilsemble souhaitable de ne pas l'abolir car il est à la base de notre société, des relations humaines et qu'il permet de satisfaire les désirs humains.

Le travail doits'adapter à l'humanité : réduction du temps de travail, amélioration des conditions et changement de la nature du travail afin que le travail soit considéré comme uneactivité formatrice et non plus comme destructrice et aliénante.

L'abolition du travail est possible, de nombreuses sociétés ne travaillent pas comme le décrit MarshallSalhins dans Âge de pierre, âge d'abondance.

Ces tribus décrites vivent de la chasse et de la cueillette.

Mais est-ce réellement souhaitable d'abolir complètement letravail ? Il semble qu'un équilibre entre travail et loisirs permettrait plutôt d'assurer l'intégrité de la nature humaine.. »

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