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Peut-on affirmer la valeur d'un préjugé ?

Publié le 14/04/2005

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                          1- C'est ce que montre Epictète. Son Manuel est constitué de maximes que l'on peut consulter pour savoir comment agir.   2- Ces maximes sont des pré-jugés ce qui a déjà été jugé, pensé, par des maîtres, qui du point de vue morale, fournissent des modèles de bonnes idées/actions consultables dans l'urgence de l'action.     III- Le préjugé présente une valeur non absolue, mais relative.     A- Le préjugé a une valeur relative.   1-Le préjugé est parfois utile, mais peut être dangereux. Si on se fie aux autres, on n'est pas sûr qu'ils ne cautionnent pas des idées pour nous inadmissibles.   2- Le préjugé peut alors être immoral. On juge quelqu'un selon des critères inappropriés.     B-Le préjugé s'oppose à l'idée d'autonomie.

Lorsque nous prononçons le terme de préjugé, beaucoup d’affirmations nous viennent à l’esprit : il ferait froid en Finlande, ou encore les philosophes seraient des gens qui n’auraient pas les pieds sur terre, etc. La facilité avec laquelle nous pouvons citer un grand nombre de préjugés provient de la définition même de ce terme : il est, littéralement, ce qui a déjà été jugé, mais par d’autres que nous. Il est ce dont nous n’avons pas nous-mêmes examiné la pertinence par le biais de notre raison ou de notre expérience, mais ce dont nous héritons. On peut ainsi le qualifier d’irréfléchi. Parler de valeur nous entraîne dans le champ de la pratique, et plus précisément de la morale : affirmer la valeur d’un préjugé, cela signifie montrer explicitement qu’un énoncé déjà jugé par d’autres, irréfléchi, est bon, juste, utile. Se demander si on peut affirmer la valeur d’un préjugé amène à s’interroger : quel lien faut-il établir entre ce qui caractérise principalement le préjugé, à savoir d’être irréfléchi, et d’autre part son caractère morale ? Quel rapport doit-on établir entre vérité et action ? Entre raison et morale ?

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