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Comment la présence de préjugé influe-t-elle sur notre façon de penser et la liberté même de l’homme ?

Publié le 01/04/2020

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            Le préjugé est une opinion créée avant même de connaître toutes les informations nécessaires pour effectuer un jugement. Son étymologie composée du préfixe pré-, avant, et juger issu du latin judicare, rendre un jugement, implique de faire un jugement préconçu. Il en revient donc à tenir pour acquis quelque chose, qui objectivement ne l’est pas. Lorsqu’on engendre un préjugé, sans le savoir une précipitation de la réflexion va se faire le préjugé sera donc favorable comme défavorable.

En revanche les préjugés sont portés essentiellement sur une idée préconçue, par exemple sur une personne ou un groupe de personnes, qui sera faite avant même de connaître certaines précisions, l’esprit va se permettre de se créer une image factice sur un sujet quelconque. Un préjugé peut être bon seulement si le préjugé aide un individu ou un groupe de personnes.

On peut se demander comment la présence de préjugé influe sur notre façon de penser et la liberté même de l’homme.

On verra tout d’abord que l’influence des préjugés sur la liberté des hommes puis l’utilité de bon préjugé dans la construction des différentes sociétés d’aujourd’hui.

 

 

            Les préjugés sont des opinions crée avant tout jugement. Si l’idée que l’on se fait d’une personne ou autre n’évolue pas dans notre état d’esprit alors notre façon de penser ne pourra pas se développer. Un préjugé, alors, ne peut pas être bon car le mot « bon » signifie quelque chose ou quelqu’un qui répond aux exigences de la morale. Or la morale c’est l’ensemble des principes de jugement qui relèvent des conduites du bien et du mal. Les préjugés ne répondent donc pas à ses critères et ne peuvent pas effectivement être bon. 

« mal.

Les préjugés ne répondent donc pas à ses critères et ne peuvent pas effectivement être bon.

En effet, si on s’appuie sur la théorie de Spinoza, dans son livre L’Ethique de 1667, c’est-à-dire de lutter contre les préjugés bons comme mauvais.

Dans cette lutte on remarque que Spinoza relie les préjugés à la religion.

Il considère qu’en matière de religion que ce sont des superstitions véhiculées par ladite religion.

Selon Spinoza, l’idée que l’homme a de Dieu qui aurait tout créé en vue de son bonheur est donc un préjugé venant d’une superstition instaurée par la religion.

Il en résulte que l’homme croît être libre car il se dit conscient de ce qu’il désire et souhaite.

Cependant ne doit-on pas plutôt que la religion est à l’origine des causes de ses désirs et de ses envies. L’homme n’est donc pas libre car toutes ses idées finalement reposent sur un préjugé, il est bien sur totalement inconscient de l’emprise de ce préjugé.

Ce qui implique que ce préjugé n’est pas bon dans le sens où il ne répond pas aux exigences de la morale est donc du bien et du mal.

On peut donc dire qu’il n’y a pas de bons préjugés si un bon préjugé revient à réduire l’homme par sa capacité de penser.

Par Spinoza on comprend que l’emprise de Dieu et ses superstitions sur les hommes est tellement importante que leur état d’esprit va se modifier sans même qu’il s’en rend compte. En revanche quand il s’agit d’un préjugé sur un individu quelconque porter sur son comportement, on va sortir cette idée préconçue sur son caractère ou ses différentes façons d’agir.

On lui attribuât une particularité qui le déterminera presque entièrement même si celui-ci prouve le contraire, il sera préjugé par cette aspect de lui qu’on lui attribue.

Dans ce genre de cas on ne peut pas dire que se sont de « bon » préjugé, sachant que ce genre de possibilité peut s’appliquer sur de plus grands groupes.

Aujourd’hui on relève de nombreux exemples de préjugés qui vont dévaloriser complétement une communauté comme les femmes blondes qui sont supposées être moins intelligentes ou moins futées que toute autre femme avec une couleur de cheveux différentes.

Par ce préjugé péjoratif on peut dire que les femmes blondes subissent une forme de discrimination à la limite du sexisme, comment un 2 /3. »

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