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Peut-on apprendre à penser ?

Publié le 21/03/2015

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Dans une de ses plus célèbres pensées, Pascal observait que « l'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. « La pensée, qui paraît le propre de l'homme, constitue toute sa force et lui permet de triompher de la nature hostile. Mais surtout c'est en elle, que consiste « toute notre dignité «. Aussi l'auteur des Provinciales nous adjure-t-il de « travailler à bien penser «. Ainsi pour Pascal l'homme pense naturellement, il pense bien ou mal, tout en pouvant apprendre à bien penser, par exemple, comme le voulait Descartes, en s'appuyant sur une méthode rigoureuse. On peut cependant se demander si l'on n'apprend pas non seulement à bien penser, mais à penser tout court. En d'autres termes, nous pouvons nous demander si la pensée de l'homme est innée ou bien si l'homme apprend au cours de sa vie à penser, s'il est un penseur virtuel ou non.

Donc, on peut-se demander si c'est l'éducation que reçoit l'homme dès sa naissance qui lui « donne « la pensée ou est-ce que (p) l'éducation a seulement un rôle de « formation « ?

En d'autres termes, l'homme est-il un penseur « virtuel « ou non ? Pour le déterminer, il serait intéressant d'analyser le cas des enfants sauvages : enfants qui, dès qu'ils sont nés ou presque, ont été abandonnés à eux-mêmes dans la nature et de faire le parallèle de leur éducation avec celle d'un enfant dit normal. Cette analyse se fera sur deux enfants du même âge, c'est-à-dire âgés de 12 ans. On observera l'enfant sauvage, douze ans après qu'il fut éloigné de la société et un enfant vivant dans la société de façon dite normale (q).

« commentées et corrigées a) Attention au style 1 Il convient de rédiger complètement : il est curieux de ...

b) On voit mal en quoi cela est curieux : cela semble plutôt naturel dès lors que la pensée caractérise l'homme.

Il serait d'ailleurs plus judicieux d'ouvrir l'introduction sur le thème de la pensée considérée comme le propre de l'homme.

c) Pourquoi serait-ce un devoir? attention au sens des mots employés! d) Le fait que quelque chose soit abstrait n'est pas un obstacle à son apprentissage.

e) Ceci n'apparaîtra pas dans le devoir.

Tout ce paragraphe est à supprimer.

f) Non, elle en a un nombre indéfini! L'objet de la pensée c'est ce qu'elle saisit.

Il faudrait écrire « La pensée a deux modes».

g) En quoi le fait de ne pas s'apprendre implique-t-il que l'émotion soit « un aspect secondaire de la pensée »? On pourrait au contraire estimer qu'elle est par là même primaire (chronologiquement au moins).

h) Impropre : ce n'est pas une notion, c'est un sentiment.

i) Le rire n'est pas une émotion, il est la marque d'une émotion : la gaieté.

j) La faculté de produire des images, c'est l'imagination qui ne se confond pas avec la « faculté intellectuelle » (sauf si, se plaçant dans une perspective empiriste, l'on considère que toute idée est une image).

k) Ce « pour moi » est inutile : il convient au contraire de se placer sur le plan de l'universel.

1) Pas nécessairement : il y a aussi un apprentissage physiolo­ gique.

ml Mal dit : c'est acquérir par soi-même.

31. »

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