Devoir de Philosophie

peut-on assimiler l'homme à une machine

Publié le 10/04/2014

Extrait du document

Le développement de la médecine a contribué au développement de la technique rendant ainsi possible le don d'organe. Les greffes montrent à cette occasion qu'il est possible de commuter une partie de l'organisme qui présente une anomalie par une autre, comme lorsque l'on remplace une pièce d'une machine. Dans ce cas l'homme est assimilé à cette dernière.L'assimilation est une opération par laquelle on identifie une partie à une autre qu'on mette en commun les caractéristiques de celles-ci. Les deux parties en question sont l'homme et la machine, le premier est un être vivant organique doté d'un libre arbitre et le deuxième est un artefact régi par des mécanismes et ordonné à un résultat.La question de la connaissance et de la compréhension de l'Homme, a, de tout temps, suscité de nombreux débats. L'existence de l'homme pousse à réfléchir sur ce qui lui permet d'évoluer au point qu'on le compare à une machine. Or cette comparaison montre qu'ils ont des différences mais aussi des points communs.De ce fait faut-il assimiler l'homme à une machine, régie par différents mécanismes et vouée à la réalisation de résultats précis ? Plusieurs philosophes ont vu en l'homme une expression matérialiste du vivant, cependant d'autres y ont vu l'expression d'une force vitale, qui serait une propriété du vivant. L'une des principales propriétés d'une machine est le fait qu'elle peut être décompos&e...

« SAD I K I ECT 11 IS M A I L possib le.

En sor te qu' i l me t au-dedans tou tes les p ièces qu i son t requ ises pou r fa i re qu'el le ma rche, qu'el le mange, qu'el le resp i re , or les pa ro les de Desca r tes p résupposen t que la t héo r ie de l’an i ma l mach i ne s’appl ique aussi au corps h u ma i n ce qu i veu t d i re que l’on peu t assim i le r le corps d’un homme à u ne hor loge dans la mesu re où u n êt re v ivan t est de la ma t iè re en mouvemen t comme u ne hor loge qu i fonct ionne à pa r t i r de roues qu i tou r nen t con t i n uel lemen t. Le développemen t des sciences con tempora i nes pousse à ré f léch i r su r les complémen ta r i tés qu i résiden t en t re l’homme et l a mach i ne.

L’organ isme v ivan t i n te ragi t constammen t avec son envi ronnemen t.

I l reçoi t et rest i t ue.

De ce fa i t L’organ isme v ivan t v i t dans u n équ i l ib re p récai re avec le m i l ieu na t u rel quan t à la mach i ne el le aussi v i t dans u n équ i l ib re p récai re avec l’ensemb le économique dans lequel el le p rend p lace.

D’un au t re côté la mach i ne tou t comme l’ê t re v ivan t est p rog rammé Si on p rend l’exemp le des ord i na teu rs et des mach i nes i n fo r ma t isées et au toma t isées, on consta te qu’el les possèden t tou te u n p rog ramme d’au to régu la t ion et de p roduct ion.

De la même façon, no t re AD N, comme celu i de tous les êt res v ivan ts, façonne no t re i n tég r i té bio logique et con t ien t le p rog ramme de not re v ie . I l n’en res te pas moi ns que pou r comp rend re l’ Homme i l fau t l’assim i le r à u ne mach i ne.

Qu i ne peu t n ie r cependan t que le v ivan t n’est pas assim i lab le à u ne mach i ne c’est-à-d i re qu i n’obéi t qu’aux lo is de l a mécan ique. A r is to te, chef de f i le du v i ta l isme, cer t i f ie que l’êt re v ivan t ne se rédu i t pas à des lo is mécan iques ma is qu’ i l est an i mé pa r u ne force v i ta le de même que la créa t ion de la na t u re se d i f fé rence de cel le de l’a r t, en effet « Chaque êt re na t u re l a en soi-même u n p r i nc ipe de mouvemen t et de f i x i té, alo rs qu'aucun p rodu i t de l 'a r t ne possède de tendance na t u re l le au changemen t.

» nous d i t-i l.

C’est de ce concep t que découle la no t ion d’âme qu i est u ne en t i té i m ma té r ie l le de mouvemen t et de v ie qu i pe r met d’an i me r les hommes te l u ne force qu i leu r pe rme t de v i v re con t ra i remen t à l a mach i ne , de même m is à pa r t cet te fo rce mot r ice l’âme a aussi u ne force fo r ma t r ice dans l a mesu re ou les pa r t ies d’un homme ne s'ajou ten t pas les u nes aux au t res de façon à fo r me r u n ensemb le, comme c’est le cas pou r u ne mach i ne que l 'on fab r ique en assemb lan t des p ièces.

A u con t ra i re E l les se développen t les u nes à pa r t i r des au t res.

Ce que sign i f ie A r is to te est qu’un êt re v ivan t ne se fab r iq ue pas en assemblan t des pa r t ies ma is qu’el les p rov iennen t au con t ra i re de l u i.

On ne peu t donc pas le considére r comme u ne mach i ne, pu isqu' i l fau t. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles