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Peut-on concilier justice et liberté ?

Publié le 03/11/2012

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justice

Le principe de justice sociale est potentiellement totalitaire et s'oppose à la libre interaction des individus et à la loi du marché. Au nom de l'égalité pour tous, on sacrifie la liberté des meilleurs.

justice

« Le principe de justice sociale n'est pas incompatible Alree.

%irede avec la liberté Dans la société, la liberté de chaque individu s'arrête là où com- mence celle des autres.

Il n'y a donc pas de liberté possible sans moralité et sans justice.

C'est pour faire respecter ce prin- cipe que l'État doit intervenir dans les affaires des hommes.

La liberté n'est pas absolue 1 a liberté consiste à L faire tout ce qui ne nuit pas à autrui», pro- clame la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1791.

La liberté «En général, l'iniquité, l'ex- trême injustice, la dureté, la cruauté même, tels sont les principaux traits de la conduite des hommes les uns envers les autres (...).

C'est là-dessus (...) que repose la nécessité de l'État et de la législation,» Arthur Schopenhauer, Le Monde comme volonté et représentation n'est donc pas un idéal absolu, elle est bornée par l'impératif moral de respecter autrui.

Or, dans la réalité, le libéralisme économique, loin de profiter à tous, profite à quelques-uns au détri- ment des autres.

Il n'y a pas de liberté sans justice H ayek postule que le but de la société n'est pas le bonheur, ni la jus- , tice sociale, mais la liberté.

C'est là un principe que l'on peut refuser.

A quoi sert la liberté, en effet, si ce n'est à me rendre heu- reux, à vivre moralement.

La liberté sans justice est la liberté de l'assassin.

En fait, la liberté selon Hayek, c'est la liberté de s'enrichir égoïste- ment, sans considéra- tion pour autrui.

Les sociétés ont besoin d'un projet humain R enoncer à un projet de société, à la recherche du bien com- mun, est une attitude égoïste et lâche.

Il ne s'agit pas d'imposer un plan comme dans les régimés totalitaires, mais de , garantir que la société est pour tous un lieu humain, où règnent les principes de justice et de mora- lité.

Si les hommes res- pectaient spontanément la liberté d'autrui, sans doute pourrait-on se pas- ser de gouvernement et d'État.

La justice sociale est inséparable de la liberté.

Une liberté qui ne rend pas l'homme heureux, qui ne respecte pas la justice, est illusoire.. »

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