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Peut-on connaître ce dont on n'a pas fait l'expérience ?

Publié le 14/07/2009

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Car l'on peut tout de même tenir un discours à peu près certains sur la mort même si notre connaissance n'en est pas parfaite et que l'expérience n'est pas venue confirmer ou vérifier une des grandes hypothèses métaphysiques plutôt qu'une autre. Ce serait donc, que la connaissance et l'expérience sont des formes du savoir qui diffèrent en nature. Mais alors comment comprendre au sein d'une philosophie du savoir l'articulation entre ces deux notions distinctes ? Connaît-on de la même façon par expérience que par l'étude a priori ? Y a-t-il exclusion entre ces deux formes de savoir ou bien plutôt complémentarité ? De plus si l'expérience définit un savoir subjectif, un savoir « corporelle «, un savoir « in-enseignable «, comment donner à ce « savoir «, la valeur objective, rationnelle, démontrable, réfutable et enseignable qui définit l'idéal de la connaissance ?     Proposition de plan : 1. On ne peut pas connaître vraiment ce dont on a pas fait l'expérience parce que  l'expérience est un savoir sensible qu'aucun livre ne peut nous apprendre. a) Expérimenter c'est sentir l'action des faits, des choses sur soi-même. C'est faire soi-même pour ressentir ce que ressent celui qui fait.

Une connaissance entièrement et strictement a priori est-elle possible?

« enseigner.

D'autre part, il semble difficile d'établir un tel savoir si l'objet à connaître n'est pas lui même« expérimentable ». Transition : Comment alors comprendre l'opposition qui semble émerger entre connaissance etexpérience ? 2.

On peut connaître ce dont on a pas fait l'expérience parce que la connaissance et l'expériencediffèrent en nature. a) Contrairement à l'expérience, la connaissance est un savoir enseignable parce que purement rationnel.

Laconnaissance représente à l'esprit l'image d'un objet réel, elle le décrit, le toise, le mesure, en énumère lespropriétés, le conceptualise, l'exemplifie. b) On ne peut expérimenter la mort (sans mourir soi-même) et en même temps faire profiter ses contemporainsde son expérience.

On peut par contre connaître la mort, bien qu'imparfaitement, la décrire, en faire une idée,la concevoir. c) De la même façon pour le cercle, ou pour dieu, ces objets sont de pur concept de la raison que l'on peutconnaître sans jamais les expérimenter. Problème : L'existence de tels idées, sans objets réels et expérimentables, pose le problème de la réalité.Comment tester ces hypothèses de la raison sans le recours à la réalité, sinon par une vérification decohérence, qui si elle certifie l'adéquation de la raison à elle même ne dit rien de son rapport à l'expérience dela réalité. Transition : Mais alors comment concilier en un théorie de la connaissance, ces deux savoir quisemblent se nécessité l'un l'autre ? 3.

Pour connaître on peut exercer sa raison à formuler des hypothèses, c'est ce que l'on appel laspéculation, et on peut tester ses hypothèses, les mettre à l'épreuve, dans l'expérimentation. a) La raison pure peut formuler des hypothèses rationnellement valides, c'est à dire selon la « scientificité », larigueur qui la caractérise, sans que l'on sache leur valeur de vérité. b) Reste donc à établir, par l'exercice de la raison pratique, selon la même rigueur, la description del'expérience et des faits, de ce qui se passe vraiment.

Pour limiter les égarements de la raison purespéculative, le mieux est de confronter les hypothèses qu'elle formule à l'expérience qui est le savoir pratiqueencadré par la raison pratique. c) Ainsi nous pouvons savoir qu'il y a autant de raison de croire en dieu que de ne pas y croire par exemple,que cette hypothèse est indécidable parce que l'expérience en est impossible.

Cette procédure de vérificationest utilisée par la science moderne, sous le nom d'expérimentation, elle permet de profiter du pouvoir créateurde la raison pure sans pour autant se perdre dans les « si ». Conclusion : On peut donc connaître ce dont on a pas fait l'expérience mais sur le mode conditionnel, ce type de connaissance s'appelle spéculation.

L'expérience peut venir a posteriori les valider ou les invalider.. »

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