Peut on dire de la religion qu'elle est libératrice ?

« cas, ne serait ce pas la un système d'engrenage qui réduirait l'homme à accepter les plus lourds fléaux ? Si l'onapplique le raisonnement marxiste, plus ils se consoleront, plus ils se résigneront à une vie insatisfaisante .

Pourraiton dire en cela que la religion libère les hommes ? Il me semble au contraire que l'on pourrait voir la religionallégoriquement comme une cage, un piège dont on ne peut se libéré .

Cette vision matérialiste de la religion quenous propose Marx exclut donc totalement le fait que la croyance religieuse soit l'équivalent du bonheur .

En effet,comment la croyance, qui représente le péché, le doute pourrait elle prétendre à être l'équivalent du bonheur ? Nepourrait on pas plutôt admettre que la croyance religieuse est synonyme de détresse de l'homme ? Mais la religionne se résume t elle qu'à cela ? Ne pourrions nous pas imaginer qu'elle puisse remplir d'autres rôles pour les hommes ? En effet, si l'on part du principe que l'homme n'est à la recherche que de son bien-être , pourquoi aurait il créé cettereligion sans qu'il en émane aucun sentiment qui lui soit agréable ? Selon Freud, dans son ouvrage L'avenir d'uneillusion, l'état de conscience du croyant est que les adultes restent inévitablement des enfant dans leur esprit .Ainsi ils ont besoin d'être protégés, rassurés, par un être supérieur, matérialisé par Dieu dans chez les enfants ilreste matériellement inexistant pour les adultes .

C'est ainsi que l'homme créa Dieu notamment surnommé « le père »dans de nombreux textes religieux et même évoqué lors de la prière : « au nom du père, du fils et du saint esprit… ».

La croyance religieuse permettrait donc dans ce cas aux hommes de vaincre leurs angoisses .

Mais peut on direque c'est le seul aspect que la religion arbore ? La religion ne pourrait elle pas être utilisée à d'autres fins que cellede vaincre les angoisses des hommes ?Tocqueville, dans son extrait de De la démocratie en Amérique, nous propose une confrontation entre religion etpolitique .

En effet, il prétend que l'homme ne peut assumer son indépendance religieuse et une liberté politique .Cette affirmation nous confronte à une question : ne pourrait on donc pas être un homme politique tout en étantcroyant ? Tocqueville fait une comparaison entre deux « peuples » , celui qui se base sur la démocratie et celui quise base sur la religion .

Il montre ainsi toutes les vertus que la religion peut prétendre assurer.

Il prône donc que lareligion peut entraîner tout un peuple à être solidaire puisque chacun s'occupe de l'autre et ainsi on obtiendrais unpeuple plus soudé .

De plus la croyance religieuse permettrait une élévation de l'esprit et non une jouissance desplaisirs matériels .

On peut donc considérer que la religion admet autre chose qu'une libération des hommes .Cependant, doit elle être pour autant mise en avant ? Cela la rend elle essentielle à la vie des hommes ? Rien estmoins sûr .

En effet les hommes athées ont ils une vie plus misérable que celles des croyants ? Peut on considérerque les hommes athées puisent les effets de cette croyance dans tout autre chose que la religion ? Peut on alorsadmettre l'idée d'une « religion universelle » ? On peut donc dire que la religion peut libéré les hommes, que ce soit pour soulager leur conscience ou pour libérerleur esprit mais cela reste superficiel .

En effet la croyance religieuse a engendré de nombreux conflits dans lemonde et peut enfermer les hommes dans une logique de superstition qui emprisonne leur esprit .

Mais malgré lesautres aspects que la religion prétend remplir, peut on dire de la religion de la religion qu'elle est essentielle auxhommes ? Partant du principe que chaque homme est différent, comment une religion peut elle se prétendreuniverselle ?. »