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Peut-on justifier la souffrance ?

Publié le 21/05/2013

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« L'homme est faculté d'amour mais il l'est aussi de souffrance «1 a écrit Antoine de Saint-Exupéry au 20e siècle, car l’humain a des sentiments de bonheur, de joie ou encore d’amour, mais a aussi celui de la souffrance, c’est-à-dire d’éprouver de la douleur physique ou morale. L’histoire elle-même en soulève une interminable succession de souffrance, de massacre et de torture, jusqu’à aujourd’hui où nous n’avons très peu progressé, soit par les horreurs du 20e siècle, marqué par deux guerres mondiales, des génocides (ex : Rwanda) et la bombe nucléaire. Mais cette souffrance n’est pas un sentiment immuable, elle peut même prendre des aspects contradictoires, dans la mesure où elle est considérée comme juste ou injuste. Dès lors, peut-on justifier la souffrance? À côté de cette souffrance pure et gratuite, n’y a-t-il pas une souffrance conforme au bon sens et à la raison? En cette direction, la souffrance (utilisant la violence) est, par principe, non-justifiée quand il s’agit de faire souffrir autrui. Pourtant, il y a des circonstances définies où elle est destinée à empêcher le développement ou la réalisation d’un mal encore plus grand (prévention). Sans compter qu’on ne disposerait pas de moyens permettant de vivre sans sa présence.

« La souffrance ici devient uniquement de la souffrance, c’est -à -dire le fait d’avoir à endurer un mal (douleur physique).

Elle est une chose terrible, car elle ravage notre corps quand elle est physique et procure du mécontentement .

Le 20 e siècle est, à cet égard, un moment fort de contestation : les persécutions massives, qu'elles soient raciales sous le nazisme ou politiques dans les pays communistes, ont, aux yeux de nombreux philosophes, disqualifié définitivement toute tentative de donner un sens à la souffrance infligée à autrui 8.

Donc, à travers les paroles de celui -ci, la souffrance est non -justifiée par le seul fait d’exprimer de la douleur physique et du déplaisir .

Cependant, la souffrance est nécessaire pour prévenir à de plus grandes douleurs.

Pensez à la souffrance physique (peut avoir un sens en ce qu’elle est parfois nécessaire pour un plus grand bien) du patient se faisant soigner par exemple.

Même la souffrance psychologique peut être nécessaire lorsqu'il s'agit de faire un deuil après une perte ou une séparation.

« L’homme , le plus vaillan t, le plus apte à la souffrance de tous les animaux , ne rejette pas la souffrance en soi : il la cherche même, pourvu qu’on lui montre la raison d’être, le pourquoi de cette souffrance.

» 7 Friedrich N ietzsche Ce dernier conçoit qu’ une souffrance est juste à condition d’être menée à toute fin légitime, que l’on puisse montrer les « raisons » de celle -ci.

Notamment, un individu qui reçoit l’ordre de torturer pour sauver des vies, n’est pas obligatoirement pervers.

Il peut même accepter de le faire tout en montrant des signes de dégoût.

Il doit même subir une grande souffrance psychologique afin de pouvoir peut -être éviter un massacre et peut -être sauver sa propre vie.

Mais encore, s’il faut opérer une personne d’urgence et qu’aucun moyen d’anesthésie n’est à disposition, il peut y avoir une souffrance nécessaire et utile pour soigner la personne.

Cela dit, la souffrance est justifiée, car elle donne la possibilité d’assouvir une souffrance qui pourrait être encore plus considérable (plus grande).

Malgré tout, la souffrance est un atout important de soi.

Même qu’on ne pourrait pas vivre sans sa présence.

Effectivement, dans le texte d’Arthur Schopenhauer, extrait du « Monde comme volonté et comme représentation » de 1818, Schopenhauer t raite du désir (organisé par l’intelligence), mais comme forme particulière du vouloir humain.

Selon ce dernier, désirer 5a ou vouloir 5a se présente comme une tendance qui naît d’un manque (« privation ») donc une 2. »

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