Devoir de Philosophie

Peut-on parler de vérité dans le domaine politique ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Peut-on parler de vérité dans le domaine politique ?

« comme science que se donne la politique et elle dit le vrai au sens où elle est mise en œuvre par lesdétenteurs suprêmes de la vérité. § Faire de la politique ce qui dit le vrai et provient du vrai, c'est alors permettre une objectivité de lapolitique, de sorte qu'elle ne peut alors donner lieu à un conflit d'intérêt entre les gouvernant t lesgouvernés.

En effet, détenteur de la vérité, c'est de manière désintéressée que le philosophes'attache à gouverner la cité.

Dès lors, il ne peut tenter d'usurper le pouvoir ni être tenté par ledespotisme le plus injuste.

C'est de manière entièrement et objectivement juste que le philosophegouvernera la cité, et son intérêt personnel n'y est alors aucunement engagé. § Dès lors le Bien, en quoi consiste le but ultime de la politique, est strictement équivalent au vrai, desorte que moralité et science équivalent dans les compétences que doit posséder le politique.

Il y adonc une vérité dans le domaine politique, et qui plus est la vérité suprême qui est également le Biensuprême. Mais cette vérité ne semble pas être à la portée des hommes ? La politique doit elle nécessairement être en défautpar rapport à la vérité ou possède-t-elle une positivité en soi qui lui laisse une part de vérité ? III) La politique relève du domaine de l'action. § La politique porte sur le contingent et le particulier : la situation d'un peuple à un moment donné, desévènements et circonstances précises.

Au contraire, il n'y a de sce que du nécessaire et del'universel.

La politique relèverait alors d'un jugement juste et droit, approprié à l'homme, paropposition à une science complète qui resterait un horizon non atteignable par lui.

Le politique nousintroduit alors dans l'ordre des valeurs. § La politique suppose donc, plutôt que la vérité elle-même, un jugement éduqué, qui relève de la véritésans être cette vérité au sens absolu du terme.

Elle requiert un sens du collectif, une sensibilitécapable de nous élever à un point de vue commun.

Le jugement politique suppose alors le jugementesthétique, c'est-à-dire une éducation du goût.

Dans la Critique de la faculté de juger , Kant dit que le jugement de goût a une prétention à l'universalité, contrairement au simple jugement sur l'agréable.C'est cette recherche d'un point de vue commun, si on fait la comparaison entre jugement esthétiqueet jugement politique, qui caractérise également le jugement politique : ce jugement est lerenoncement aux impressions immédiates qui ne valent que pour moi et que je veux imposerdogmatiquement aux autres. § Pour avoir le sens de la politique, le gouvernant doit avoir une vertu particulière : la prudence qui faitpartie de la vérité, qui est vrai et raison droite sans être la vérité au sens absolu du terme.

Laprudence est alors disposition accompagnée de raison, sans être pour autant une science, au sens oùelle est tournée vers l'action.

L'action politique est un mode d'être au monde, une pratique, quidépend de la droite raison, sans être une science. § La politique participe donc, au travers de la raison, de la vérité, sans être la vérité elle-même.

On peutdonc parler de vrai dans la politique. CONCLUSION . § La politique apparaît de prime abord comme une habileté, un art de maîtriser l'expérience et lescirconstances. § Néanmoins, mêlée d'intérêt et de pouvoir, elle apparaît comme potentiellement dangereuse au sens oùelle pousse au despotisme. § La science et la vérité objectives s'avèrent alors nécessaires à la politique, mais la vérité absolue estquant à elle trop haute pour l'homme. § La politique apparaît donc appartenir au domaine du vrai mais du vrai vertueux de la morale pratique.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles