Peut-on parler d'homme sans culture ?
Publié le 27/03/2011
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Le mot culture est le plus souvent vaste dans nos esprits car c’est un terme abstrait mais surtout très généraliste et englobant. Mais qu’est-ce que la culture au sens propre du mot? Quelle est sa véritable signification? D’un point de vue humaniste, la culture peut se définir comme un phénomène naturel consistant par la réunion de plusieurs individus à fonder une base commune à ces individus, c'est-à-dire un ensemble d’aspects intellectuels, artistiques et idéologiques propres à ce groupe particulier. Cette base peut alors se construire sur diverses choses: une langue commune, une même religion, des modes alimentaires, vestimentaires, artistiques ou encore politiques en commun. L’étymologie du mot culture, du mot latin culter(«habiter«, «cultiver«, ou «honorer«) suggère que la culture se réfère, en général, à l’activité humaine. Ce mot prend des significations notablement différentes, voire contradictoires, selon ses utilisations.

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ancêtres depuis des millénaires.
Il n'y a donc pas de culture prospère et assez forte pour résister à la pression dumonde sans nulle évolution.La culture doit donc encore pouvoir résister intérieurement.
Pourquoi ceci? Personne n'est à l'abri de quoique cesoit, de dérives, de violations, de manquements ou bien encore de transgressions.
C'est pourquoi la culture envoulant subsister doit se parer contre ces éventuelles attaques internes.
Par des règles tout d'abord qui régissentcette culture, or ces règles proviennent des hommes eux-mêmes, elles sont le fruit de l'être humain qui les a miseen place.
Cela signifie que la condition humaine a une volonté pour se protéger des individus en désaccord avec elle.La culture étant protégée d'éventuelles attaques intérieures, elle doit aussi résister au temps.
En effet, une culturetraverse le temps, mais les hommes changent…Elle peut ainsi traverser le temps par l'enseignement qui se transmet au fil des générations qui se succèdent.
Laculture circule de génération en génération, non sans subir quelques modifications bien évidemment.C'est par l'homme lui-même qu'elle véhicule directement par la parole ou indirectement à travers des œuvres d'artpar exemple.
L'art, fruit de la main humaine contribue donc en partie à former la culture à laquelle l'individuappartient, c'est donc bien l'être humain qui est créateur de sa culture et de ses coutumes.
La culture et lescoutumes ne peuvent se diffuser sans homme, au quel cas, elle disparaissent tout simplement.
2.
La culture est un besoin humainSi la culture n'est quasiment pas possible sans homme, alors celui-ci peut difficilement vivre sans elle.
Commentimaginer un monde où chaque individu serait solitaire, où aucune culture les reliant n'existerait? C'est difficilementconcevable d'un point de vue social mais aussi surtout de notre point de vue philosophique.
Nous ne serions alorsque des animaux sauvages… et encore… L'homme en tant que tel est un animal tout simplement, mais à la grandedifférence des autres espèces, il est doté d'un grand potentiel de capacités de réflexion qui en fait un être réfléchiet moral.
En effet, la désignation actuelle de l'espèce humaine, «homo-sapiens»,l'homme qui sait, renforce cetteidée de conscience.Dès lors, il est capable de partager ses connaissances, ses découvertes.
Les échanges ainsi en marche permettentégalement l'avancée non pas d'un seul individu, mais de l'ensemble ayant contribué à ces échanges.
Inévitablementse forme et prend forme la culture.
C'est la base même de celle-ci avec une langue commune permettant de secomprendre mutuellement et donc d'échanger ses connaissances, échange qui rappelons-le est totalementindispensable à la survie de la culture.
Avec le temps elle peut se renforcer par la construction d'une culturehistorique.
L'Histoire commune fait partie intégrante de la culture qui se renforce ainsi et qui se solidifie.
Les hommesayant vécus en commun certaines choses, certains événements, des peines et des joies, se sentent plus forts ques'ils les avaient vécu seuls.
C'est là toute l'importance de la culture.
En voyant ainsi de ce point de vue, la culturesemble donc indispensable à l'homme pour lui-même, pour son épanouissement personnel, pour son bien être et aussison savoir-faire.
Un homme intégré à une culture perçoit une dignité personnelle d'où son bien-être, sonépanouissement et sa réussite…La culture semble donc être indispensable à l'homme et cela nous pouvons clairement le constater de nos jours.
Sinous n'avons pas un minimum de connaissances, un minimum d'appropriation de la culture dans laquelle nous sommesnés, celle-ci finit par nous rejeter et nous sommes ainsi mieux dit par le terme «asocial».
On ne s'intègre pas ou trèsmal dans la société synonyme d'exclusion sociale, de rejet de la culture, donc de mal-être et c'est à ce moment quel'homme perd confiance et pense perdre sa dignité.Car en dehors de tout système communautaire qui le valoriserait, il se retrouve seul confronté à rien, face à un murvide.
En perdant de la confiance, du respect ou de l'estime de la part des autres individus qui constitueraient saculture, l'homme perdrait lui-même confiance en lui d'où la perte de dignité et remise en cause de la véritablesignification de l'homme tel qu'il l'est.
Ceci n'est pas uniquement valable pour notre temps.
En effet, il en est demême pour les périodes plus reculées de notre Histoire.
Pendant l'Antiquité, la culture du sacrifice, parfois humain,pour les dieux était normale et tout peuple qui dérogeait à ce rite était très mal vu par les autres, vu comme unpeuple de barbare.
De même que pour la période préhistorique où tout homme n'adhérant pas à un clan, à uneculture rituelle autour de la chasse n'avait pratiquement aucune chance de survie dans cet univers sauvage s'il étaitseul.La culture est plus que nécessaire à l'homme et à son bon développement.
Celle-ci afin qu'il ait la possibilité desurvivre dans un monde toujours plus oppressant et de sauvegarder ce qui semble primordial, ce qui parait le plusimportant, c'est-à-dire la dignité humaine, plus exactement le respect qui est dû à un individu par chacun de sescongénères.
Il n'est pas inexistant, mais extrêmement rare de voir des individus humains vivant à l'écart de touteculture même si par obligation ils sont quelque peu affilés à une quelconque culture, ne serait-ce celle dans laquelleils ont vu le jour.Prenons quelques exemples concrets qui nous parlent: les reclus culturels le sont par obligation à cause d'un choixpolitique par exemple où l'individu a dû quitter son pays natif et se réfugier dans un autre auquel il n'adhère pas..
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