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Peut-on parler d'un droit naturel ?

Publié le 11/10/2011

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droit

• Éviter les généralités habituelles sur l'état de nature, où la liberté de l'homme serait entière, vu l'absence de contraintes sociales. L'homme à l'état de nature n'a pas de «droits illimités« (sa faiblesse relative vide ces droits hypothétiques de tout contenu).
• Essayer de mobiliser des références philosophiques ou des
données historiques pouvant servir d'aliment à la réflexion:
- opposition du droit divin (cf. Bossuet, déjà cité) et du droit naturel (cf. Rousseau);
- bouleversement du droit féodal avec l'émergence d'une conception individualiste assortie d'un égalitarisme juridique (cf. le sujet précédent sur liberté et égalité).

droit

« donc d'une question de droit (en fait.

on parle déjà de droit natu­ rel).

• Repérer et formuler les différents aspects de la notion de droit naturel (notamment en l'opposant aux notions dont elle se diffé­ rencie : dro it civil, droit politique, droit soc ial, droit divi n, etc.).

• Préciser la fonction éventuelle d'une telle notion en dégageant ses implications (par exemple, faire état des droits naturels de l'individu, dans certaines circonstances politiques et sociales - oppression et aliénation -peut avoir une fonction critique, même si par ailleurs on problématise le caractère idéaliste et abstrait d'une telle idée).

• Implications de la notion de droit naturel ? L'individu se suffit-il à lui-même à l'état de nature ? Celui - ci existe-t-il vrai­ ment.

ou n'est- il qu 'une «fiction théorique)) ? L'individu peut-il avoir réellement des droits naturels sans avoir, naturellement, le pouvoir d'agir qui donne à ces droits une signif ication concrète?. »

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