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Peut on penser par soi même?

Publié le 03/01/2013

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Penser par soi-même est-ce penser tout seul ? Ou est-ce savoir faire la part entre ce que nous avons déjà acquis, et ce que nous voulons tirer de ces informations ? Penser serait alors une mosaïque de tout ce que nous avons appris et toutes les opinions et préjugés que nous avons inconsciemment en nous. Ainsi, peut-on tout simplement penser par soi- même ? I)1) La pensée, c'est l'ensemble des idées d'un individu, ou d'un groupe d'individu. C'est aussi la manière dont l'esprit s'exprime. C'est cette faculté de penser qui distingue l'homme de l'animal. On peut dire que penser, c'est organiser nos idées. Ainsi, une pensée serait le résultat de préjugés, d'idées non vérifiée, d'opinion autrement dit, d'idées reçues. 2) On peut donc distinguer deux sortes de pensées : La pensée spontanée et la pensée réfléchie. Une pensée spontanée, ou intuitive, est une idée, ou une opinion à laquelle nous n'avons pas pris le temps de réfléchir. Nous savons ce que nous savons, parce que nous le savons, mais nous ne savons ...

« 2) En plus de la pensée inconsciente qui nous a  été transmise durant l’enfance, il y a   aussi tous les pr éceptes acquis par exp érience, sp écialement dans le domaine   historique. Par exemple, tout le monde sait au fond de lui que l’extermination des juifs   é tait une mauvaise chose, de la m ême fa çon que la guerre est une mauvaise chose.

  Nous le savons parce qu’on nous l’a appris  à un moment ou  à un autre de notre vie.

  Mais avons­nous r éfléchis  à cette «   v érité   » selon laquelle la guerre est une mauvaise   chose   ?  Cette pens ée est toute faite, nous l’avons pas remise en question, nous   l’avons en nous. Or penser c’est se d étacher des pens ées toutes faites, des pr éjug és. 3) Le fait de ne pas penser par soit m ême, ou de penser par opinions infond ées, peut   aussi  être la cause conformisme. Pour revenir sur l’exemple de la guerre, la plu part   des gens savent et admettent que le nazisme est une mauvaise chose. N’est­ce pas   par conformisme   ? Nous voulons ressembler aux autres, et donc penser comme eux.

  Et si nous osons dire que nous trouvons que le nazisme est une bonne chose, nous ne   sommes plus conformes a la soci été, et nous avons surement peur d’ être rejet é parce   qu’on ne pense pas comme tout le monde. III)1) Comment alors penser par soi­m ême   ? La libert é de pens é serait   paradoxalement d épendante d’une exigence de la v érité.  Penser par soi­m ême, donc   librement n’est donc pas possible sans utiliser un certain nombre de crit ère. Pour   penser librement, il faut donc des r ègles. Pour parvenir  à cette libert é, il nous faut donc   certains outils. Socrate utilise la logique avec le principe de non contradiction, ainsi on   peut d éceler les raisonnements malhonn êtes.   Il faut aussi tenter d’acqu érir une certaine m éthode   : selon Descartes, penser   librement et suivre des r ègles n’est pas contradictoire. C’est en effet la raison qui va se   donner  à elle­m ême des r ègles qui permettront   à la pens ée de s’affranchir de ce qui   pourrait l’influencer.  2) Pour penser par soi­m ême, il faut remplacer les pens ées d ésordonn ées par des   pens ées ordonn ées. C’est la pens ée active. C'est­ à­dire qu’il faut substituer  à un ordre   qui ne nous appartient pas mais qui tient plut ôt ce que l’on a appris dans le pass é, à   un ordre voulu, et r éfléchis qui vient de nous, un ordre raisonn é. En ob éissant aux   r ègles de la raison pour penser on pense par nous m ême.  3) Il faut de plus  éviter de se pr écipiter. En effet pense par soi­m ême c’est avoir pris du   recul par rapport  à une id ée, c’est savoir au minimum pourquoi on a cette id ée en   nous, pourquoi on y adh ère, ce qu’elle signifie.. »

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