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Peut-on prétendre se connaitre soi-même ?

Publié le 04/01/2013

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GUILLEMINOT Justine TS1 Lundi 19 Novembre 2012 Philosophie : Peut-on prétendre se connaître soi-même ? Lorsque l'on se demande si on peut prétendre se connaître soi-même, on a tendance à répondre par l'affirmatif. Il est vrai que nous sommes finalement la seule personne à avoir accès à notre intériorité, et donc à qui nous sommes. Pourtant, ce n'est pas si simple que ça, puisque nous ne pouvons pas affirmer avoir accès à toutes nos pensées. En effet, est ce que l'inconscient ne peut-il pas être une barrière à la prétention de nous connaître ? Pour autant, est ce que nous sommes dans l'incapacité à savoir qui nous sommes réellement ? Non, puisque le regard des autres peut nous aider à nous connaître soi-même, en nous montrant par exemple que nous faisons preuve de mauvaise fois. L'annaliste peut également nous apporter des réponses sur notre inconscient. C'est donc sûrement à nous de faire la recherche, le travail qui nous permettrait de nous connaître. Ainsi, pour avoir une vision complète de soi-même, peut-être faudrait-il rassembler notre connaissance que nous avons de nous même, et celle des autres? Quel est le degré de connaissance nécessaire pour pouvoir se connaître soi-même ? Nous examinerons dans un premier temps la connaissance de soi évidente. Puis nous étudierons la connaissance que les autres ont de nous, et ce qu'elle nous apporte pour pouvoir affirmer qui nous sommes. Enfin, nous nous demanderons en quoi la connaissance de notre inconscient est nécessaire pour prétendre nous connaître soi-même. Tout d'abord, quand on s'interroge sur qui nous sommes, on a tendance à décliner une identité, c'est à dire à donner un nom, un prénom, un âge, une profession... Ces élément vont donc définir notre identité sociale. On pourrait également donner notre identité personnelle, en donnant ce que nous aimons, nos passions, nos loisirs... Pourtant, ces informations qui certes nous définissent ne sont pas suffisante pour nous connaître complètement. Il est vrai, que ce ne sont que des données logistiques, qui ne nous permettent absolument pas de savoir qui on est, même si elles sont essentielles pour vivre dans une société. Nous avons ensuite la possibilité de chercher à regarder nos expériences. Ces dernières permettent de mieux savoir qui nous sommes, puisqu'à travers elles, on peut analyser nos réactions, nos actes... Cependant, elles ne peuvent pas prévoir nos réactions futur dans d'autres choix de la...

« Nous avons aussi probablement besoin des autres pour pouvoir nous définir, puisque c'est grâce au regard des autres que nous existons.

Il est vrai que autrui est celui qui m'appelle par mon nom, qui m'attribue une profession, des qualités, des défauts...

C'est aussi vis à vis de lui, que nous allons ressentir de la honte, donc c'est à travers son regard que nous allons nous juger, et décider de changer de comportement par exemple.

Par conséquent, autrui à la capacité de nous faire prendre conscience de nos défauts, de nos limites...

Il nous ait ainsi utile pour nous auto-critiquer, et mieux nous connaître. De plus, autrui, qui peut-être un ami ou un parent, à la possibilité de nous forcer à nous regarder en face, à nous remettre en question...

Il est vrai que quand nous faisons preuve de mauvaise fois, dans notre introspection par exemple, autrui va pouvoir nous remettre sur le droit chemin.

Il nous aidera ainsi à combattre cette mauvaise fois, et à admettre qu'on en faisait preuve.

Autrui nous apporte donc un regard plus riche sur ce que nous sommes.

Il est donc une personne capable de mettre en évidence ma nature, une définition de moi-même.

Cependant, peut-on être sûr que la définition d'autrui est notre bonne définition ? En effet, autrui peut se tromper, parce qu'il ne connaît pas nos pensées, notre passé...

Il est vrai qu'il a la capacité de voir ce que nous ne voyons pas en nous, comme les expressions de notre corps.

Ces dernières nous trahissent inconsciemment, en montrant au monde extérieur, et donc à autrui, nos sentiments.

De ce fait, les autres ont accès à une part de notre inconscient, mais il n'ont pas la possibilité de voir vraiment toute notre intériorité, et toutes les pensées qui m'ont submergé toute au long de ma vie.

C'est pourquoi, autrui ne peut pas totalement être en mesure de nous juger, de savoir réellement qui nous sommes.

Dans tous les cas, la définition que autrui nous attribut, nous est nécessaire pour savoir qu'elle image nous reflétons et pour nous remettre en question.

Néanmoins, elle n'est pas suffisante pour affirmer nous connaître soi-même, puisque comme nous l'avions dit, il existe une partie de nous dont nous n'avons pas accès : l'inconscient.

En effet, cette partie de nous doit bien évidemment être prise en compte pour nous définir.

Mais, peut-on arriver à l'atteindre, et à la comprendre? Dans notre quotidien, les actes manqués, les rêves, les lapsus ont une part tout de même important.

Cependant, nous n'en tirons pas de conséquences, alors qu'ils font tout de même partis de nous et de ce que nous sommes.

Ils peuvent même parfois être des révélateurs inconscients de ce qu'on pense.

Par exemple, nous sommes attendus à un entretient d'embauche, et nous faisons tout pour être à l'heure.

On met en marche aux moins quatre réveils, mais au final ils ne sonnent pas à la bonne heure, et on rate ce rendez-vous.

On ressent ainsi, un sentiment de culpabilité.

Cet acte manqué, peut s'expliquer par le fait que cet entretien avait été organisé par nos parents, et que ça ne nous plaisait pas vraiment d'être « pistonner ».

Ainsi, ces actes manqués peuvent également nous aider à mieux comprendre qui nous sommes, mais encore faut-il en tenir compte ? L'inconscient est finalement une part de nous, dont nous n'avons pas conscience, et qui peut nous permettre de dire que nous ne pouvons pas affirmer nous connaître! Pourtant, cette inconscient s'exprime parfois sous forme de symptômes.

Ainsi, un annaliste à la possibilité de remonter jusqu'au refoulé et de ce fait nous permettre de nous rapproprier cette part d'ombre.

C'est notamment le cas d'Élisabeth (patiente de Freud) qui a été victime de douleurs inexplicables, et qui fut ainsi analyser par Freud.

Ce dernier est remonté avec elle jusqu'au refoulé, qui était qu'elle était amoureuse de son beau frère.

Or, ce sentiment était inconcevable pour elle, d'où le refoulement.

Cependant, son amour pour son beau frère qu'elle ignorait, fait bien parti d'elle.

Ainsi grâce à cette thérapie, elle a pu se rapproprier une part d'elle, et mieux se comprendre, elle même.

La réappropriation de soi, est donc un travail, qu'on doit choisir pour se connaître soi même. Néanmoins, il peut arriver qu'on est peur de se connaître réellement.

De ce fait, on ne va pas aller au bout de la recherche sur nous même, ou on ne va même pas commencer à l'entreprendre.

Il est vrai qu'on préfère parfois se dire que c'est la faute du destin si on agis comme cela, ou encore que c'est la nature...

On a ainsi peur de découvrir nos torts, et notre part sombre, on préfère mettra la faute sur quelqu'un d'autre.

Cependant, quoique nous puissions apprendre sur nous-même, c'est. »

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