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Peut-on se connaître soi-même ?

Publié le 28/12/2014

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Peut-on se connaître soi-même ? « Connais-toi toi-même » nous affirme Socrate (470-399 avant J-C) dans sa maxime. Ce proverbe est la traduction du souci de faire de chacun, le juge personnel de ses pensées. Autrement dit, c'est le fait de connaître notre personne par l'apprentissage de notre caractère, nos goûts, nos peurs, nos désirs et nos ressentis tout au long de notre vie, et ce, depuis le plus jeune âge. A la question « peut-on se connaître soi-même ? », nous répondons sans doute « Bien sûr» car nous connaissons notre physique ainsi que notre façon d'agir. Mais qu'est-ce que «  soi-même » ? Pour certains philosophes comme Leibniz (1646-1716), «  soi » désigne la personne, l'homme qui pense, qui réfléchit. La « connaissance de soi» serait donc l'activité par laquelle l'homme prend acte des données de ses expériences et cherche à les comprendre ou à les expliquer. Nous connaissons notre histoire, celle qui nous a plus ou moins marqué et qui a, peut-être renforcé notre caractère ; nous connaissons notre famille, dont nous sommes tous issus. Mais connaissons-nous chaque partie de notre personne ou, au contraire sommes-nous loin d'avoir un accès complet à nous même ? Pourquoi peut-t-on affirmer que l'homme a parfois conscience de sa personne, mais qu'il une part de lui qui lui est inconnue ? Tout d'abord, l'homme a conscient de sa personne, ce qu'il est, ce qu'il veut, et ce qu'il aurait peut-être voulu être. En effet, tout au long de sa vie, l'homme vit des expériences qui se répercutent sur son caractère, sa manière d'agir. Quand il a peur, il va essayer de dépasser ses capacités afin de surmonter ses appréhensions, ce qui va le faire grandir, et renforcer son caractère. Quand la situation se réitère, il réfléchira à ce qu'il avait fait la dernière fois et n'aura plus peur, il saura donc qu'il n'aura plus peur dans cette situation là. John Locke (1632-1704) nous dit que  « tout commence par les expériences ». En effet, pour lui, toutes les idées que l'imagination peut combiner à profusion viennent de l'expérience, c'est-à-dire de la sensation et de la réflexion sur les opérations de notre âme à partir de nos sensations. Kant, lui explique que « toute notre conn...

« Par exemple, dans Le Second souffle narré par Philippe Pozzo di Borgo, le riche tétraplégique Phillippe sait qu’il n’aime pas les assistants peinés par son état, mais plutôt ceux qui n’ont aucune peine pour lui, mais qui le soigne « comme un nourrisson » et qui le font rire.

Abdel, un jeune beur de banlieue possède exactement ses caractères là.

De là va naître une belle histoire entre ce tétraplégique et son assistant.

Philippe avait donc pris conscience de ses envies grâce aux essais précédents d’assistants qui lui avait déplu au cours de sa vie de tétraplégique.

Il choisit alors un assistant parfait pour lui grâce à un apprentissage de lui- même. Enfin, on se connaît soi-même grâce à notre mémoire qui fait notre identité.

En effet, notre mémoire construit notre personne, elle nous fait être un individu, être nous-mêmes.

On se souvient d’où on provient, quel chemin nous avons parcouru jusque là, les personnes qui nous ont appris des choses etc.

Locke explique que l’ « on s’approprie ses actes et ses souvenirs ».

En effet, au cours de notre existence nous prenons conscience de nos actes, et la plupart resteront marqués.

Grâce à cette mémoire, un individu peut se connaître lui-même, car il se souvient de ses réussites, ses échecs, ce qu’il aime, ce qu’il n’aime pas… Par exemple dans L’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau, écrit par Olivier Sacks en 1985, Jimmie, un ancien soldat de la Marine est atteint du syndrome de Korsakov.

Cette maladie entraîne la perte de sa mémoire récente mais aucune perte de mémoire ancienne.

Ce personnage croit donc que le passé est le présent.

Il croit qu’il n’a encore que 19 ans alors qu’il en a bien plus.

Il ne sait donc plus qui il est car, pour lui, il est encore ce soldat de 19 ans, qui a gagné la guerre.

C’est pour cela que tout individu a besoin de toute sa mémoire afin de savoir qui il est, de se connaître lui-même, car on a besoin de notre mémoire pour avancer dans notre vie. Nous avons donc vu que nous pouvons nous connaître nous-même et que nous agissons grâce à cette connaissance qui nous aide tout au long de notre existence.

Mais, il existe des limites à cette connaissance de nous-mêmes.

En effet, dans chacun des individus, il existe une partie inconnue.

Cette partie étrangère que l’on découvre en partie lorsqu’on vieillit peut nous nous effrayer, nous bouleverser, ou, au contraire nous impressionner. Tout d’abord, une part de nous nous est étrangère.

Il peut nous arriver à tous à un moment donné d’avoir un comportement imprévisible, un comportement que l’on aurait jamais découvert, ou jamais pensé avoir.

On peut le découvrir lors d’une ivresse, un état secondaire ou une inconscience.

Dans la perte conscience, le corps intervient, mais un « choc psychologique » intervient.

Ce choc entraîne une absence de notre conscience pendant un moment.

De même pour le sommeil, quand on s’endort, on est comme « absents ».

Ainsi, on ne peut connaître ce que l’on fait lors de notre sommeil.

Sigmund Freud (1856-1939), un médecin neurologue, fondateur de la psychanalyse montre que l’homme s’échappe de lui-. »

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