Peut-on se connaître soi-même ?
Publié le 28/12/2014
Extrait du document
«
Par exemple, dans Le Second souffle narré par Philippe Pozzo di Borgo, le riche tétraplégique
Phillippe sait qu’il n’aime pas les assistants peinés par son état, mais plutôt ceux qui n’ont
aucune peine pour lui, mais qui le soigne « comme un nourrisson » et qui le font rire.
Abdel,
un jeune beur de banlieue possède exactement ses caractères là.
De là va naître une belle
histoire entre ce tétraplégique et son assistant.
Philippe avait donc pris conscience de ses
envies grâce aux essais précédents d’assistants qui lui avait déplu au cours de sa vie de
tétraplégique.
Il choisit alors un assistant parfait pour lui grâce à un apprentissage de lui-
même.
Enfin, on se connaît soi-même grâce à notre mémoire qui fait notre identité.
En effet, notre
mémoire construit notre personne, elle nous fait être un individu, être nous-mêmes.
On se
souvient d’où on provient, quel chemin nous avons parcouru jusque là, les personnes qui nous
ont appris des choses etc.
Locke explique que l’ « on s’approprie ses actes et ses souvenirs ».
En effet, au cours de notre existence nous prenons conscience de nos actes, et la plupart
resteront marqués.
Grâce à cette mémoire, un individu peut se connaître lui-même, car il se
souvient de ses réussites, ses échecs, ce qu’il aime, ce qu’il n’aime pas…
Par exemple dans L’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau, écrit par Olivier Sacks en
1985, Jimmie, un ancien soldat de la Marine est atteint du syndrome de Korsakov.
Cette
maladie entraîne la perte de sa mémoire récente mais aucune perte de mémoire ancienne.
Ce
personnage croit donc que le passé est le présent.
Il croit qu’il n’a encore que 19 ans alors
qu’il en a bien plus.
Il ne sait donc plus qui il est car, pour lui, il est encore ce soldat de 19
ans, qui a gagné la guerre.
C’est pour cela que tout individu a besoin de toute sa mémoire afin
de savoir qui il est, de se connaître lui-même, car on a besoin de notre mémoire pour avancer
dans notre vie.
Nous avons donc vu que nous pouvons nous connaître nous-même et que nous agissons grâce
à cette connaissance qui nous aide tout au long de notre existence.
Mais, il existe des limites à
cette connaissance de nous-mêmes.
En effet, dans chacun des individus, il existe une partie
inconnue.
Cette partie étrangère que l’on découvre en partie lorsqu’on vieillit peut nous nous
effrayer, nous bouleverser, ou, au contraire nous impressionner.
Tout d’abord, une part de nous nous est étrangère.
Il peut nous arriver à tous à un moment
donné d’avoir un comportement imprévisible, un comportement que l’on aurait jamais
découvert, ou jamais pensé avoir.
On peut le découvrir lors d’une ivresse, un état secondaire
ou une inconscience.
Dans la perte conscience, le corps intervient, mais un « choc
psychologique » intervient.
Ce choc entraîne une absence de notre conscience pendant un
moment.
De même pour le sommeil, quand on s’endort, on est comme « absents ».
Ainsi, on
ne peut connaître ce que l’on fait lors de notre sommeil.
Sigmund Freud (1856-1939), un
médecin neurologue, fondateur de la psychanalyse montre que l’homme s’échappe de lui-.
»
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