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Peut-on se contenter d'une opinion ?

Publié le 26/12/2019

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?Chapitre 0 : Peut-on se contenter d?une opinion ? Méthode : ? Pendant 15 min : réflexion libre Première réponse possible Expression idiomatique Exemple Idée : « Se faire sa propre opinion » Confronter plusieurs opinions Chaque personne a une opinion différente L?opinion peut être vrai ou fausse Relativisme -> « tout le monde a raison » Méthode : ? 1h30 -> définir les termes du sujet + analyse (réflexion + analyse + problématique + rédiger l?intro) L?objectif de l?analyse -> pouvoir dégager le problème ? dictionnaire -> tous les usages possible d?un mot Ici il faut conceptualiser ! (Ce travail commence dans l?intro et va se poursuivre tout au long du devoir), se dire « quel est le sens le plus pertinent » Donner une définition simple dans l?intro. La question « peut-on se contenter d?une opinion ? » comporte une connotation péjorative. En effet, dans le langage courant, celui qui se contente de quelque chose, c?est celui qui n?est pas assez exigeant avec lui-même, qui se satisfait de peu. Il ne faudrait pas dès lors se contenter d?une opinion. Comment le comprendre ? Pourquoi l?opinion se trouve-t-elle ici dévalo...

« I.

On ne peut pas se contenter d’une opinion car l’opinion n’est pas issue d’un véritable travail de réflexion (Idée principale que l’on va défendre) Si l’opinion correspond à une véritable activité de réflexion, on ne voit pas pourquoi on ne pourrait pas s’en contenter.

Or, avoir une opinion est-ce réellement réfléchir, est-ce réellement penser ? Dans un texte extrait des « propos sur les pouvoirs », Alain défend les idées contraires.

Pour l’auteur, avoir une ce n’est pas penser. « Penser, c’est dire non ».

Pour Alain, la pensée c’est très précis.

Il utilise la métaphore du sommeil : Quand on dort on est inconscient, pour lui c’est être endormis mais c’est aussi e pas réfléchir.

Quand on dort on est passif, pas vigilant, on ne contrôle pas les idées, tout cela pour lui sont à l’opposer d’une véritable démarche de réflexion.

Autrement dit, à chaque fois qu’on ne réfléchit pas, c’est comme si on dormait.

Réfléchir c’est forcément une démarche active, éveillé, c’est quelque chose qui demande un effort.

Quand on dort on laisse les idées venir et partir dans notre esprit.

Penser c’est chercher à réfuter ce que l’on pense, c’est douter.

La pensée se dit non à elle-même quand on est éveillé, une véritable démarche de réflexion consiste à nier ce que l’on croit.  Comment peut-on se combattre soi-même ? C’est bien la pensée qui ici combat contre elle-même, il s’agit de se séparer de ce que l’on a, de combattre la tentation que l’on a de s’en tenir à la première conception que l’on a.

Ne pas se contenter d’une opinion c’est combattre non pas les opinions des autres mais ses propres opinions.

Nous accordons trop de valeur à nos propres opinions.  Expliquer l’exemple du monde qui peut nous tromper ? « Ce qui fait que le monde me trompe par ses perspectives, ses brouillards, ses chocs détournés, c’est que je consens, c’est que je ne cherche pas autre chose.

» Lorsque l’on est face à une illusion, par exemple une illusion d’optique, on a l’impression que le monde nous trompe.

Or, pour Alain, l’erreur vient nécessairement du jugement et donc c’est accuser les phénomènes du monde d’être trompeur.

On ne peut pas dire que les apparences jouent contre nous, si on forme des jugements erronés, c’est parce que l’on consente. On ne peut pas blâmer le monde de l’apparence qu’il prend même si les choses ne sont pas ce qu’elle semble être, le sujet est toujours responsable de ses erreurs.

Ce n’est pas le monde qui nous trompe, c’est nous qui nous nous trompons, d’après Alain.

Ce qu’il dit à propos du monde et des apparences vaut également pour le tyran.

Avec l’exemple du tyran, il va encore plus loin.

Le tyran règle à travers la force physique (l’armée, la police…) et à travers la force psychologique.

Le problème avec le tyran c’est qu’il veut nous tromper (il en a l’intention).

Même si le tyran met tout en œuvre pour nous tromper, même s’il nous manipule et nous domine, là encore pour Alain, consentir est de notre responsabilité.

Cette idée se trouve également chez le philosophe Jean-Paul Sartre, quand il écrit en 1944 « jamais nous n’avons été aussi libre que sous l’occupation allemande ».

Cette idée paradoxale signifie que plus je suis oppressée et manipuler, plus la force de résistance de la pensée à du sens.  Comment le vrai peut-il devenir le faux ?. »

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