Peut-on se fier à l'imaginaire ?
Publié le 11/04/2012
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Qu’est que l’imaginaire ? Est-ce la perception déformée du monde réel, ou la possibilité de s’évader de la réalité, quand celle-ci nous convient pas ou est trop douloureuse ? Parfois, se fier à lui, peut nous faire basculer dans d’autres mondes, un univers dangereux proche de la folie ou au contraire vers le merveilleux, le rêve car comme le disait Auguste Rodin : « Mon monde c'est l'imaginaire, qui pour moi, est réel. Rêver c'est créer. «
«
il se projette dans le désir et s’élève vers un idéal.
Lorsqu’il tente de
revenir vers la réalité, à l’aide des pouvoirs de la sorcière et le
quotidien lui est douloureux.
Dans le livre d’Hoffman, le combat ne se
livre pas pour préserver sa vie mais pour gagner le droit à l’imaginaire
et donc au bonheur.
L'imaginaire est lié souvent, dans notre esprit, à l'art, à la littérature,
mais sa réalité est bien plus large.
On peut ainsi en s’évadant,
échapper aux angoisses de la mort et lutter contre la peur.
Le narrateur
le découvre dans « le vase d’or » quand il peut voir le bonheur
d’Anselme sur l’Atlantide.
Mais cette vision, n’est-elle pas
symbolique, n’a-t-il pas aperçu au fond du vase d’or, non pas
l’Atlantide ce continent englouti, mais le paradis, et Anselme en
réalité, ne serait-il pas mort ? Ce n’est pas par hasard que le vase d’or
est un conte.
Car les contes, comme les légendes, ont été transmises
par la tradition populaire pour introduire du merveilleux dans le
quotidien difficile des hommes.
Ils sont utiles, ils finissent souvent
bien, mais on peut en tirer une morale, et après s’être évader grâce à
l’histoire, on revient de façon positive dans le réel.
Pourtant parfois notre imaginaire nous entraîne trop loin.
Il a des
effets qui ressemblent à ceux provoqués par certaines drogues.
Le
plaisir que l’on prend à s’échapper vers un monde imaginaire n’est
rien à coté de la douleur que l’on ressent lorsque l’on doit
redescendre ! Le quotidien peut alors devenir insupportable, et tous les
moyens sont bons alors pour fuir à nouveau.
Et surtout si notre
imaginaire peut se peupler de rêve merveilleux, il peut également nous
provoquer des cauchemars et nous emmener vers un monde
fantastique cette fois-ci horrible, ou des hallucinations nous entrainent
vers des phantasmes d’épouvante.
Dans le Horla, le héros n’arrive
plus du tout à distinguer l’imaginaire du réel.
Au début ce n’est qu’un
rêve qui finit par le hanter même la journée.
Il bascule peu à peu dans
la folie, jusqu’à l’issue fatale : la mort ! Il ne peut plus se sortir de son
imaginaire.
Il est très difficile de se fier à l’imaginaire.
Certes celui-ci démarre
toujours du réel, il est le symbole de la liberté.
Face à un monde sans
désir, sans plaisir et parfois même sans idéal on peut s’évader et se.
»
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