Peut-on se passer de croire?

« parmi les croyances celles qui nous font avancer vers le savoir et celles qui nous éloignent du savoir ? Il faudrait alors soutenir que l’homme doit se débarrasser de toute croyance s’il veut penser de manière autonome.

Pourtant il y a des domaines dans lesquels nous n’avons pas d’autre choix que de faire confiance.

Nous sommes à nouveau conduit à poser que l’homme ne peut pas se passer de croire car les croyances ont indispensables pour savoir quoi que ce soit.

Nous sommes donc face à un problème, à la fois nous voudrions dire que l’homme ne peut se passer de croire car les croyances sont indispensables pour savoir quoi que ce soit est vrai en même temps que l’homme doit se débarrasser de toute croyance s’il veut penser de manière autonome nous semble également vrai.

Peut-on se passer de croire ? Premièrement, nous verrons que l’homme ne peut pas se passer de croire car les croyances sont indispensables pour savoir quoi que ce soit, deuxièmement, nous verrons que l’homme doit enfaite se débarrasser de toute croyance s’il veut penser de manière autonome.

Et troisièmement, ce que l’on retiendra, c’est que l’homme a besoin de croyances pour construire sa vie et avoir une certaine stabilité privée ou professionnelle, mais il ne doit pas s’en contenter. L’homme ne peut pas se passer de croire car les croyances sont indispensables pour savoir quoi que ce soit. Les croyances sont plus présentes que les vérités dans la vie quotidienne.

Leur nombre est plus important que les vérités.

En effet, on est habitué, par exemple, à voir le soleil se levé à l’est tous les matins et se coucher à l’ouest tous les soirs.

On ne sait pas si c’est une vérité, cela n’a pas été démontré, il est possible que ce soit le contraire, que le soleil se lève à l’ouest et se couche à l’est.

Comme le dit William James, ce que l’on sait est plus souvent une croyance qu’une vérité.

Les croyances sont donc plus présentes que les vérités dans la vie quotidienne, leur nombre est plus important que les vérités. De plus, il est impossible de distinguer une croyance fausse d’une croyance vraie et toutes les croyances ne sont pas forcément fausses.

Effectivement, même si j’observe tous les jours qu’il y a une inversion toutes les 24h où la nuit se change en jour, c’est une croyance mais je ne saurais pas dire si elle est vraie ou fausse.

Mais comme le dit William James, une croyance est pour nous une vérité tant qu’elle ne nous déçoit pas.

Il est donc impossible de distinguer une croyance fausse d’une croyance vraie et toutes les croyances ne sont pas forcément fausses. Enfin, on doit s’appuyer de toute façon sur des axiomes (affirmations non-démontrées qui servent de base à un raisonnement démonstratif) pour prouver quelque chose.

Sans cela on ne pourrait rien démontrer.

Par exemple, en ce qui concerne les définitions, pour que l’affirmation soit universelle, il faut que tous les mots soient compréhensibles par tous, or on ne peut pas définir tous les mots parce que pour définir les premiers mots, il faut déjà des mots.

Pascal a dit, si on accepte les premiers axiomes de la raison, c’est parce qu’ils sont évidents.

On doit donc s’appuyer de toute façon sur des axiomes pour prouver quelque chose. L’homme ne peut pas se passer de croire car les croyances sont indispensables pour savoir quoi que ce soit.. »