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Peut-on toujours se connaître soi-même ?

Publié le 18/03/2009

Extrait du document

Une personne croit constamment se connaître mais très souvent le jugement qu’elle se porte est subjectif (se dit de ce qui relève du sujet défini comme être pensant, comme conscience individuelle), prenons l’exemple d’un garçon de café, il se connaît en tant que garçon de café mais en fait il n’est pas objectif car ce sont les autres qui le prennent pour un garçon de café (en fait, je me saisis tel qu’on me voit et tel que je veux me voir). Comme le dit Sartre « il me suffit qu’autrui me regarde pour que je sois ce que je suis «.

En fait, toutes les personnes croient se connaître mais elles ont différentes facettes selon le regard d’autrui. On se connaît à travers le regard des autres. Donc notre connaissance de nous-même ne peut pas être objective. Elle ne peut pas être objective également lorsque, par exemple, l’individu fait une prospection c'est-à-dire une analyse du futur, il s’interroge en fait sur ce qu’il sera et donc la connaissance de soi ne peut être objective. En effet, on a une image idéale de soi. Cette image nous vient des autres, et non de nous-mêmes. Elle nous empêche d’être nous-même et de réellement nous connaître. Inversement, les autres ne peuvent nous connaître, donc si nous nous fions à eux, ils ne peuvent nous éclairer sur nous-mêmes.

De plus, pour une personne, autrui est inconnaissable, comme le dit Musset « c’est tout un monde que chacun porte en lui, un monde ignoré qui naît et meurt en silence «, et donc nous ne pouvons pas connaître les autres, ce qui les caractérise, ce qui les distingue de nous. Pourtant nous avons besoin des différences des autres pour nous connaître (par exemple, en disant que je ne suis pas comme telle ou telle autre personne, je dois me connaître pour dire cela), or comme l’autre est inconnaissable, nous ne pouvons pas vraiment nous connaître. Mais cette impossibilité est-elle surmontable ?

Parfois, en étant seule, nous pensons nous connaître (nous nous trouvons beaux, gentils, etc.), en général, nous ne voyons pas le côté négatif, le côté mauvais de notre personne, donc nous ne sommes pas objectifs et il suffit d’être en société, en communauté avec des situations différentes pour que notre véritable nature (notre « moi profond «, le sorte de « noyau « qui nous caractérise) apparaisse. 

Dons, sans la présence des autres, nous ne pouvons être réellement objectif, on pourrait même dire que c’est à travers autrui que je peux atteindre un savoir sur moi-même (mais cette présence contribue aussi à nous rendre partial, comme nous l’avons vu précédemment avec le regard que les autres portent sur nous, elle peut nous influencer).

 

 

 

 

            En fait, l’homme, pour une part, reste obscur à lui-même. L’inconscient est tout autant le propre de l’homme que la conscience car toutes les pensées inconscientes ont un sens.

Les gens peuvent toujours de connaître eux-mêmes ou plutôt ils croient se connaître car des signes de leur inconscient peuvent toujours ressurgir. Les gens changent, évoluent, et c’est peut être parce qu’ils ne sont pas des objets, qu’ils ne peuvent pas à tout moment continuellement se connaître eux-mêmes, comme dit Kant « nous ne connaissons notre propre être que comme phénomène et non dans ce qu’il est en soi «.

 

 

La connaissance de soi-même par soi-même est-elle possible ou existe-il toujours des parties de soi-même qui font obstacles à une connaissance totale de soi-même ? Est-on toujours conscient de nous-mêmes de manière claire et distincte ou la connaissance de soi-même nécessite-telle un intermédiaire, notamment autrui, qui nous permet d’acquérir un jugement lucide sur soi-même ? La connaissance de soi-même semble être rendue difficile voire impossible par la partialité que nous avons envers nous-mêmes, de même que par ce qui en nous ne nous est pas conscient, de sorte qu’une connaissance de soi par soi-même semble impossible.

« rêves, de lapsus, de maladresses.

Evidemment, si une personne dit se connaître elle-même, nous pouvons nousdemander si elle est objective (se dit de quelqu'un qui ne fait pas intervenir d'éléments affectifs, de facteurspersonnels dans ses jugements, impartial, neutre) ? Evidemment, la personne peut ne pas être objective mais êtresincère, c'est-à-dire qu'elle croit vraiment ce qu'elle dit.

C'est ce que nous allons voir maintenant.

Une personne croit constamment se connaître mais très souvent le jugement qu'elle se porte est subjectif(se dit de ce qui relève du sujet défini comme être pensant, comme conscience individuelle ), prenons l'exemple d'un garçon de café, il se connaît en tant que garçon de café mais en fait il n'est pas objectif car ce sont les autresqui le prennent pour un garçon de café (en fait, je me saisis tel qu'on me voit et tel que je veux me voir).

Comme ledit Sartre « il me suffit qu'autrui me regarde pour que je sois ce que je suis ». En fait, toutes les personnes croient se connaître mais elles ont différentes facettes selon le regard d'autrui.

On seconnaît à travers le regard des autres.

Donc notre connaissance de nous-même ne peut pas être objective.

Elle nepeut pas être objective également lorsque, par exemple, l'individu fait une prospection c'est-à-dire une analyse dufutur, il s'interroge en fait sur ce qu'il sera et donc la connaissance de soi ne peut être objective.

En effet, on a uneimage idéale de soi.

Cette image nous vient des autres, et non de nous-mêmes.

Elle nous empêche d'être nous-même et de réellement nous connaître.

Inversement, les autres ne peuvent nous connaître, donc si nous nous fionsà eux, ils ne peuvent nous éclairer sur nous-mêmes.De plus, pour une personne, autrui est inconnaissable, comme le dit Musset « c'est tout un monde que chacun porte en lui, un monde ignoré qui naît et meurt en silence », et donc nous ne pouvons pas connaître les autres, cequi les caractérise, ce qui les distingue de nous.

Pourtant nous avons besoin des différences des autres pour nousconnaître (par exemple, en disant que je ne suis pas comme telle ou telle autre personne, je dois me connaître pourdire cela), or comme l'autre est inconnaissable, nous ne pouvons pas vraiment nous connaître.

Mais cetteimpossibilité est-elle surmontable ?Parfois, en étant seule, nous pensons nous connaître (nous nous trouvons beaux, gentils, etc.), en général, nous nevoyons pas le côté négatif, le côté mauvais de notre personne, donc nous ne sommes pas objectifs et il suffit d'êtreen société, en communauté avec des situations différentes pour que notre véritable nature (notre « moi profond »,le sorte de « noyau » qui nous caractérise) apparaisse.

Dons, sans la présence des autres, nous ne pouvons être réellement objectif, on pourrait même dire que c'est àtravers autrui que je peux atteindre un savoir sur moi-même (mais cette présence contribue aussi à nous rendrepartial, comme nous l'avons vu précédemment avec le regard que les autres portent sur nous, elle peut nousinfluencer).

En fait, l'homme, pour une part, reste obscur à lui-même.

L'inconscient est tout autant le propre del'homme que la conscience car toutes les pensées inconscientes ont un sens.Les gens peuvent toujours de connaître eux-mêmes ou plutôt ils croient se connaître car des signes de leurinconscient peuvent toujours ressurgir.

Les gens changent, évoluent, et c'est peut être parce qu'ils ne sont pas desobjets, qu'ils ne peuvent pas à tout moment continuellement se connaître eux-mêmes, comme dit Kant « nous ne connaissons notre propre être que comme phénomène et non dans ce qu'il est en soi ».. »

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