Peut-on trop penser ?
Publié le 26/12/2005
Extrait du document
«
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On ne pense jamais trop.
C'est le fait de ne pas assez
penser qui,
au contraire, ruine la santé.
Seul celui qui pense
progresse et ainsi respecte
les exigences de la vie,
laquelle est un continuel devenir.
La vie de lesprit
est en perpétuel
mouvement
On ne peut s'empêcher
de penser , d 'imaginer,
de rêver.
Puisqu 'il
en est
ainsi, mieux vaut mettre
à
profit cet incessant
débordement, c'est-à
dire le soumettre à l'au
torité de la raison.
Freud
fut un infatigable pen
seur.
Ce n'est pas ce
qui ruina sa santé.
Atteint d'un cancer, il
connut une rémission
dès l'instant où, après
une période de stérilité
intellectuelle, il
put se
remettre à écrire.
Bien penser,
c'est éviter
la maladie
La psychanalyse a mon
tré que nombre de mala
dies expriment un conflit
entre l'inconscient et le
moi.
Ce conflit
ne peut
être résolu qu 'à la condi
tion de bien vouloir pen
ser à ce qui nous déter
mine , nous fait agir.
La
sagesse
chinoise abou
tit à une même conclu
sion: la méditation est
ce qui permet une har
monieuse répartition
des forces vitales qui
nous animent.
Penser,
c'est devenir
Ce n 'es t pas la lucidité
qui est dangereuse, mais
le
fait de refuser, par
peur de penser, d'être
ce que la vie veut que
nous soyons.
Comme le
dit Spinoza, toute la
question est de pou
voir «persévérer» dans
notre être.
Pour cela,
il faut nécessairement
penser..
»
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