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Phénoménologie de la perception : Comment devient-on conscient de soi ? (Hegel)

Publié le 20/03/2011

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Dans ce texte, Georg Wilhelm Friedrich Hegel, philosophe allemand du XIXème siècle, pose le problème de la conscience de soi pour l'homme. ce dernier ne peut pas être défini comme un être de la nature mais ne peut également pas l'être comme une entité définie uniquement par l'esprit. La connaissance de soi ne suffit donc pas, et l'homme a besoin de conquérir dans le temps sa propre identité, comme le montre l'exemple de l'enfant qui jette un caillou dans l'eau. Il doit transformer la nature afin de se construire lui-même.  C'est donc ce problème que pose Hegel dans son texte : Comment devient-on conscient de soi ? Est-ce seulement par l'intériorisation de soi même, comme le dit la théorie cartésienne, ou bien est-ce en comprenant notre puissance et notre pouvoir sur la nature ?  Hegel nous montre qu'il existe deux manières d'acquérir la conscience de soi : une manière théorique et une manière pratique. Il nous donne, pour justifier sa thèse, l'exemple concret du petit garçon qui jette un caillou dans l'eau et qui se retrouve dans les ronds formés par les ondes à la surface de l'eau. 

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« présence d'une autre conscience.

Voir sa conscience incarnée, telle est une des conséquence de notre action sur lemonde.

Le sujet humain ne prend et ne devient conscient que par cette activité – qui s'ajoute à l'activitéthéorique-.

En se mesurant aux choses, l'être humain prend conscience de sa puissance.C'est ce que Hegel dénonce avec l'exemple de l'action banale du jet du caillou dans l'eau.

En transformant la réalitéextérieure, l'être humain se trouve et se retrouve en même temps.

Cette troisième partie du texte joue un véritablerôle de synthèse par rapport aux deux précédentes.

En définitive, le caractère distinctif de l'homme est la liberté, cequi le caractérise comme sujet.

La liberté est ici la condition de l'activité.

Elle est présente dès l'enfance : cetexemple à pour but de nous montrer que c'est bien l'activité qui caractérise le pour soi et l'existence humaine, mêmelà où on peut croire qu'elle est absente, la liberté et l'activité est présente.

S'observer soi-même agir et changer lemonde, c'est prendre conscience de ce que l'on est pour soit, c'est se constituer comme sujet humain.Hegel laisse cependant indéterminé ce qui pousse l'homme à agir et à prendre conscience.

Sur le plan théorique,l'expression « l'homme est nécessairement amené à se rendre conscient de lui-même ».

Mais de quel ordre est ce «nécessairement » ? Est-ce une nécessité vitale ?Du point de vue pratique, l'homme est « instinctivement porté », mais quelle est la force qui conduit l'homme à seconstituer comme esprit pour soi ? Et si quelque chose pousse l'homme, alors peut-il encore être libre ? D'un côté seconstitue dans son action ce qui lui révèle sa liberté, et de l'autre le fait que l'homme se révèle à lui-même commeêtre libre est présenté par Hegel comme une forme de nécessité.

Hypothèse : l'homme est esprit, mais l'esprit n'estpas réductible à l'homme.

C'est donc une référence à la thèse hégélienne que la conscience de soi est un momentnécessaire au chemin de l'esprit absolu, lequel est d'abord immédiat (conscience spontanée) puis médiatisé par sonopposé : la nature, et enfin le retour en lui-même tout en niant sa conscience avec la nature : c'est la conscienceeffective. Autre difficulté : Comment penser les rapports des deux existences de l'homme : l'existence pour soi vient elles'ajouter à l'existence en soi ou bien modifie-t-elle cette dernière ? Du fait que l'homme possède cette doubleexistence, cela fait il de lui un être séparé en deux ? On peut interroger cela à la lumière des thèses de Descartessur le rapport de l'âme et du corps Dans ce texte, Hegel défend donc la thèse de la double existence de l'homme, en soi et pour soi, naturelle etspirituelle.

Il a alors montré comment se constituait l'existence pour soi à travers le plan théorique et pratique.

Onpeut penser que la pure conscience de soi est déterminante puisque c'est elle qui, tout compte fait, réfléchitl'activité pratique.

Mais cette dernière n'en est pas moins indispensable - ce que montrent bien les déséquilibresengendrés par une activité forcée ou accidentelle (emprisonnement, chômage, folie).

En fait, pensée et action,théorie et pratique ne peuvent être séparées que par la pensée elle-même : dans la réalité elles sontindissolublement liées.En dernier ressort, c'est bien la liberté qui paraît être le critère distinctif de l'homme, encore plus que la pensée,c'est-à-dire l'action de se constituer en constituant le monde extérieur.

Reste alors à expliquer comment le pour soipeut, du point de vue de l'homme, se développer comme une certaine nécessité. \Sujet désiré en échange : Doit-on respecter les méchants ?. »

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