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Publié le 16/12/2012

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Pourquoi la philosophie ? Qu'est-ce que cela veut dire ?   L'être humain a cette capacité à pouvoir s'interroger de très bonne heure même si la vie et l'entourage ne semble pas y faire attention. Il y a l'âge métaphysique, très tôt chez l'enfant 3-4 ans. Puis l'âge critique chez l'ado. En bref, l'être humain a cette capacité d'interroger et de s'interroger. Ce qui le différencie des autres vivants (anima,us → le souffle, vivant) d'où l'expression « animal raisonnable « qui signifie vivant raisonnable.   Nous sommes dans un monde, et nous avons besoin de nous y situer. En sachant déjà qui nous sommes ; nous verrions très vite que a connaissance de soi en est primordial ...

« questions essentielles.

On parlera de questions existentielles ( tourne autour de l'existence), qui vont nous obliger à aller aux questions métaphysiques. Un être humain est capable de saisir.

L'homme à relayer ce monde « petit point » à ce monde métaphysique au-delà de soi-même. La preuve d'une réflexion : pourquoi cette réflexion ? Car l'homme a été très vite confronté à une situation difficile face à un monde qui n'allait pas toujours dans son sens.

L'homme dû alors prendre en compte sa fragilité.

Il est « le plus fragile des animaux » c'est-à-dire des vivants « l'homme est roseau », B.

Pascal mais un roseau pensant.

Qui peut venir à son secours, lorsqu'il est confronté à sa première condition humaine, celle d'être mortelle ? Voilà, pourquoi l'homme a compris la nécessité d'un monde autre que le monde matériel et physique.

L'histoire des dieux, de la métaphysique, des religions prouve l'inquiétude humaine. La philosophie se distingue des sciences et des mathématiques dans la mesure ou elle repose surtout dans la pensée et sa capacité à aller vers l'abstraction, à la différence des maths elle ne s'appuie pas sur une méthode de démonstration formelle.

Bien que la philosophie et les maths se rejoigne par un certain sens de logique. On pratique la philosophie en questionnant, argumentant, mettant des idées à l'épreuve, en concevant une logique d'argumentation et en se demandant toujours : comment nos concepts fonctionnent vraiment ? En philosophie, nous partons d'idées courantes pour travailler ces idées sous d'autres angles.

Par exemple : un historien s'interrogera sur des moments passé mais le philosophe s'interrogera sur la valeur du passé intégré dans un autre espace plus large qu'est le temps.

Un mathématicien étudiera la relation entre les nombres, mais le philosophe s'interrogera sur la valeur du nombre et sa fonction.

Dans la vie humaine, un physicien s'interrogera sur les atomes ou sur ce qui explique la gravité mais le philosophe se posera la question de savoir s'il est capable de comprendre ce qui est à l'extérieur de sa propre pensée où il s'interrogera sur les conséquences de cette gravité matérielle et physique et propagera alors d'autres formes de gravités.

Un psychologue s'interrogera sur l'apprentissage du langage des enfants alors qu'un philosophe se demandera si le langage a une valeur et devra alors comprendre les rouages du langage.

Quant à Mr tout le monde, il peut s'interroger sur le fait de devoir payer sa place au cinéma. »

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