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philo le vivant

Publié le 19/04/2019

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Le sujet : Le vivant Introduction : L'être vivant se caractérise par une capacité d'adaptat° qui impliquent une part d'imprévisibilité. Cette imprévisibilité pose le problème de l'explicat° scientifique du vivant dans la mesure où expliquer consiste à montrer que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Connaître est une démarche qui consiste à ramener ce qu'on ne connaît pas à des causes connues. On peut donc comprendre qu'on soit tenté d'assimiler l'être vivant à une machine. On peut alors se demander si en assimilant le vivant à la machine on ne donne pas une explicat° qui laisse échapper sa spécificité ? I- Le vivant, de l'âme à la machine : 1- La vie comme animation : Un être vivant est un être animé. On pourrait considérer que ce qui l'anime est l'âme ( animus = qui anime ). C'est la plus ancienne concept° du vivant. Il y aurait dans le corps un principe qui le fait agir et accomplir des fonct° vitales à savoir la nutrit°, la croissance et la générat°. L'âme est la cause de la vie et de la pensée bien qu'elle puisse être séparé du corps. Cette vis° est dualiste. Dans le dualisme, il y a l'esprit et la matière, l'âme et le corps. Aristote élabore la 1er théorie du vivant, il va distinguer plusieurs formes d'âmes : une âme végétative ( principe de la croissance et de la reproduct° ) = plantes, animaux, homme, une âme sensitive ( principe de la sensat° et de la locomot° ) = animaux, homme et une âme intellective ( principe de la pensée ) = homme. C'est trois formes d'âmes peuvent coexister. N'importe qu'elle âme ne peut pas habiter n'importe quels corps chez Aristote. « L'âme, affirme Aristote, est la forme du corps ». Autrem° dit l'âme est ce qui organise le corps, son principe d'unité de mouvem° du corps. Cette théorie est ce qu'on appelle l'hylémorphisme ( hylé = matière et morphe = corps en grec ). Dans la mesure où, ce qui détermine le rapport de l'âme au corps c'est sa fin, son but, la théorie d'Aristote est un finalisme. Le finalisme est l'idée selon laquelle les choses se comprennent par rapport à leur fin. Chaque vivant se conçoit par sa fin : l'oiseau a des ailes par ce que sa fin est de voler. 2- Le finalisme est un anthropomorphisme : On peut se demander si ce qui est vraie pour un objet technique est vraie pour l'être vivant ? Dans un objet technique, il n'y a aucune difficulté à concevoir que la fin détermine le rapport de la forme à la matière puisqu'il est fabriqué par un artisan qui choisit les moyens à mettre en œuvre pour réaliser la fin qu'il a pensé. Mais le rapport de ...

« puisqu'il est fabriqué par un artisan qui choisit les moyens à mettre en œuvre pour réaliser la fin qu'il a pensé.

Mais le rapport de l'objet naturel à la nature est différent puisqu'on ne peut attribuer à la nature la conscience et la volonté qu'on attribut à l'artisan.

Dès lors se représenter les processus naturels sur le modèle des act° humaines c'est tomber dans l'anthropomorphisme.

Ce n'est pas parce que l'artisan fabrique des tenailles pour arracher des clous que la nature nous à donnée des dents pour broyer les aliments ou des yeux pour voir.

On attribut sinon une volonté à la nature, ce serait donc métaphysique.

La plupart des hommes remarque Spinoza en viennent à considérer toutes les choses existantes dans la nature comme des moyens à leur usage.

Et comme ils constatent qu'ils ne sont pas donnés eux-mêmes leurs moyens, ils en déduisent qu'un autre les leurs à procurés.

Ils considèrent qu'il existe un artisan supérieur, Dieu.

Si les yeux sont fait pour voir, il faut qu'une intelligence supérieur est voulu la vision comme fin et qu'elle est déterminée les moyens de l'atteindre.

C'est pourquoi, cette interprétat° du vivant par les fins est anthropomorphique et pas scientifique.

La science n'explique pas par des causes finales mais par des causes efficientes ( qui agisse effectivem° ).

Autrem° dit la science est mécaniste et pas finaliste.

3- Du mécanisme ancien au modèle de la machine : ➢ Le mécanisme est d'abord une philosophie qui rejette l'explicat° par les causes finales en ce qui concernent les phénomènes naturels.

Ainsi, par ex on ne doit pas dire que l’œil à une rétine pour recevoir des impress° lumineuses mais on doit dire que l’œil peut recevoir des impress° lumineuses par ce qu'il a une rétine.

Dès lors on ne doit pas voir dans la nature des buts mais des résultats.

On ne doit pas chercher des moyens à fins mais des rapports de causes à effets.

Le mécanisme est très ancien.

Anaxagore déjà expliquait tous les phénomènes naturels par des mécanismes.

Platon se moque d'Anaxagore.

Il faut remarquer qu'Anaxagore expliquerait sa présence en prison que par la posit° de ces muscles dans son corps, il n'a pas la force de sortir, mais Platon dit qu'il veut pas sortir.

Ce que refuse le mécanisme c'est d'expliquer les mouvem° de la nature selon les mêmes principes que ce qui permettent de rendre compte les act° humaines.

Cette manière de voir s'imposera appartir du XVIe s avec la révolut° scientifique : on va pratiquer la dissect°.

Il va s'agir d'expliquer le fonctionnem° du vivant par comparaison avec celui des machines.

Le cœur est comme une pompe ( Harvey 1628 ), les nerf comme des tuyaux et les muscles comme des ressorts.

Descartes élabore la théorie de l'animal machine, « l'animal est une machine qui se remue de soi-même », pas besoin d'une âme pour la mettre en mouvem°.

Associé le vivant à une machine s'est exclure touts idées d'âmes, principes vitales.. »

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