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Philo: l'idée d'inconscient psychique et liberté

Publié le 12/01/2014

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Philosophie. L'idée d'inconscient : Tout ce qui est inconnu de la conscience réfléchie même lorsque le sujet cherche à le saisir et y applique son attention. A ne pas confondre avec subconscient, qui désigne ce qui est faiblement conscient ou conscient vague. Idée d'inconscient ? inconscient (personne qui se conduit témérairement ou personne qui s'est évanouie) L'idée de liberté : « Être libre c'est faire ce que je veux » définition courante de la liberté. Être libre serait donc la condition naturelle de l'homme. Le sens commun définit la liberté par la possibilité de l'assouvissement des désirs. Est libre, celui qui agit selon ses choix, qui décide de sa vie sans être contraint par devers-lui. (sens métaphysique). Agir selon des motifs, sans être manipulé à son insu (sens philosophique). Être libre c'est agir en conscience. *Parle de Kant dans l'idée de liberté. (montre qu'il n'y a de liberté que dans l'autonomie, la liberté n'est alors non pas tant un fait qu'une exigence dont l'homme a à se montrer digne. L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ? PROBLEMATIQUE : La liberté suppose d'être soi même la cause de ses actes, cela est il possible si la conscience est elle même déterminée par un inconscient ? Introduction : L'idée d'inconscient et l'idée de liberté ne sont pas directement l'inconscience et la liberté mais des idées qui y correspondent. Des idées, c'est à dire des représentations mentales ou bien des concepts dans le platonisme et, avec un I majuscule, les Idées sont les modèles des choses, existant en soi, que l'âme contemplait avant son incarnation. Si un inconscient existe, et qu'il guide nos actes et nos pensées, nous sommes dirigés. Alors qu'au contraire, l'idée de liberté suppose nos soyons responsable de nos mouvements. Les actes manqués dont on parle en psychanalyse sont des actes que nous produisons machinalement alors que leur raison nous échappe. Les actes manqués ne sont en aucun le fait d'un être libre, être libre cela signifie être conscient de ce que l'on fait, le faire pour des raisons personnelles. La liberté dépendrait donc d'une capacité à décider de nos mouvements, d'un sorte de libre arbitre. La liberté suppose d'être soi même la cause de ses actes, cela est il possible si la conscience est elle même déterminée par un inconscient ?


« 1. *L'inconscient est une fatalité . *On ne peut pas se soumettre  à l'inconscient, l'inconscient nous d étermine. L'id ée d'inconscient est un concept, une id ée abstraite et g énérale construite par l'esprit, ce   n'est en fait qu'une hypoth èse mais pour Freud cette l'hypoth èse de l'inconscient est l égitime   et n écessaire. L'inconscient d ésigne l'ensemble des processus psychiques qui  échappent  à   la   conscience.  Chez  Freud,   l'inconscient   est   fait   de   tous  les  contenus  psychiques,  c'est­ à­ dire   des   pulsions,   des   d ésirs   ou   encore   des   souvenirs   qui   sont   refoul és   hors   de   la   conscience mais qui demeurent cependant actifs. En d'autres termes, selon la psychanalyse   freudienne,   ces   pulsions   refoul ées   influent   sur   mon   comportement.

  L'inconscient   devient   alors   un   lieu   de   conflits   psychiques   auquel   je   n'ai   pas   acc ès.

  La fatalité, c'est ce qui arrive nécessairement sans que l'homme par sa propre conscience ne puisse intervenir pour en changer le cours.

C'est un déterminisme impossible à détecter et à surmonter.

  Inconscient   de   type   social,   Marx.

  Nos   pens ées   sont   le   reflet   inconscient   de   notre   position   sociale   et   éco,   de   notre   situation de classe. Elles sont des id éologies.  O n attribue  à la notion d'inconscient une capacit é d'action sur le corps ou l'esprit.

 Si l'id ée de libert é est   de pouvoir agir selon ses choix, d écider de sa vie sans  être contraint par devers lui, alors   l'id ée   d'inconscient   en   tant   que   fatalit é  nous   emp êcherais   d' être   libre.

  L'inconscient   serait   comme une excuse pour ne pas assumer notre libert é.  Admettre   l'inconscient,   c'est   reconna ître   que   notre   vie   psychique   est   travers ées   par   des   relations   entre   des   repr ésentations   que   notre   volont é  n'arrive   pas   à  ma îtriser,   ni   notre   conscience   à  éclairer   suffisamment.

  Dans   ce   cas,   l'inconscient   nous   d étermine.

  L'inconscient   freudien   serait   des   d ésirs   refoul és,   d ésirs   g énéralement   sexuels,   qui   ne   seraient pas acceptables socialement ou moralement. Notre conscience alors les censure et   les refoule mais ce qui est refoul é ressurgit toujours d'une mani ère ou d'une autre. Cela peut   aller du r êve,  à la n évrose en passant par le lapsus ou l'acte manqu é. Dans ce cas, il est   impossible  de  se  soumettre   à l'inconscient  et l'id ée  de libert é  et de pouvoir agir selon  ses   choix   est   compromise   car   nos   propres   d ésirs   peuvent   être   refoul és   puis   ressurgir.

  Pour   savoir si l'id ée d'inconscient est une excuse pour ne pas assumer notre libert é, il faut savoir   si l'inconscient, en tant que tel, peut  être r éellement la cause de nos actions, et dans quelles   mesures car l'inconscient peut, par exemple, nous pousser  à ex écuter certains gestes sans. »

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