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Philosophie de la pensée - Pensée consciente objective

Publié le 18/11/2011

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philosophie

Certaines parties des mathématiques, dont l'essentiel a pris naissance dans la pensee inductive, utilisent des processus idéatifs. Il est certain que la philosophie non seulement utilise constamment des processus idéatifs, mais aussi doit concevoir chacun des infinis problèmes qu'elle étudie sous un aspect irléatif, parfaitement compatible avec l'observation, mais inséparable. On donne parfois le nom général de spéculation intellectuelle à ces sortes de processus idéatifs.

L'IDÉE D'ESSENCE. -- Mais l'idée ne concerne pas seulement des notions d'existence; l'idéation peut encore aller plus loin dans l'abstraction en dégageant de l'idée d'existence l'idée d'essence.

philosophie

« PHILOSOPHIE DE LA PENSEE a caché de la signification profonde des choses, l'idéation tentera de le découvrir, de le lier à ce qui est déjà connu.

Cet effort objectif est d'autant plus éner­ gique qu'il existe, dans la nature fondamen­ tale de l'homme, une tendance et un vou­ loir qui poussent l'homme à comprendre jusqu'à la limite du possible et du conce­ vable.

Mais il s'agit toujours, malgré l'élévation c transcendantale » de cette pensée idéa­ tive, de comprendre le monde, toujours le même monde, sous des formes de plus en plus dépouillées.

Et aucun homme, même s'il est incapable, par sa propre pensée, d'idéation vraie, ne pourra échapper aux problèmes essentiels qu'objective l'idéation collective ou cumu­ lative des hommes.

L'IDÉE D'EXISTENCE.

- Le premier motif d'idéation est la prise de connaissance de l'existence même des choses.

Cette existence, qui a pu être non seule­ ment perçue mais sentie, pose pour l'intel­ ligence une interrogation inévitable.

Si seuls les « philosophes » ont tenté de connaître de tels aspects des choses, le problème de l' « étre ou ne pas être » est aussi, sous des aspects divers, celui de nous tous.

Les mathématiciens, grâce au niveau par­ ticulièrement abstrait de leurs abstractions, ont distingué parfaitement ce qui EST de ce qui N'EST PAS (a, a).

Mais il s'agit là, jus­ tement, d'un exemple typique de processus idéatif générai.

On peut ajouter ou attacher, dans la vie, de multiples autres processus mentaux à de telles inconnues, mais le noyau même du conflit reste celui de l'existence ou de la non-existence, que seule l'idéation est capa­ ble de poser et d'aborder.

Pour la première fois existent, dans l'in­ telligence, non plus des c non-connues » mais de véritables inconnues.

L'existence est une inconnue comme la non-existence, tant que l'idéation, par sa prise de possession du problème lui-même, n'aura pas objectivé universellement l'idée d'ÊTRE et l'idée de NE PAS ÊTRE.

Il n'existe plus aucune image possible à ce stade, si l'idée est pure et dépouillée de tous ses tenants et aboutissants.

DIFFÉRENTS PROCESSUS IDÉATIFS.

- L'idéa­ tion a donc réussi, d'abord, à objectiver et à nommer des abstractions transcendan­ tales qui sont des idées.

16030 L'idée d'existence est certainement une des premières qui puissent se concevoir.

La c manipulation » de telles idées, une fois vOjectivées, constituées, appartient aussi au domaine de l'idéation et peut pren­ dre, selon ses formes et ses buts, des noms différents.

La métaphysique, par exemple, est la « science » qui cherche à manipuler et à lier entre elles les idées d'existence.

Littéralement, elle concerne tout ce qui est d'autant mieux et plus facilement dépouillé d'images qu'il est hors du cadre même du monde « physique » observable.

Elle est typiquement idéative puisqu'elle cherche à comprendre la signification des principes, des causes et des fins premières, des exis­ tences absolues les unes par rapport aux autres.

Nous verrons que la métaphysique va même plus loin.

Certaines parties des mathématiques, dont l'essentiel a pris naissance dans la pensee inductive, utilisent des processus idéatifs.

Il est certain que la philosophie non seu­ lement utilise constamment des processus idéatifs, mais ::.ussi doit concevoir chacun des infinis problèmes qu'elle étudie sous un aspect irléatif, parfaitement compatible avec l'observation, mais inséparable.

On donne parfois le nom général de spéculation intellectuelle à ces sortes de processus idéa­ tifs.

L'IDÉE n'ESSENCE.

-- Mais l'idée ne con­ cerne pas seulement des notions d'existence; l'idéation peut encore aller plus loin dans l'abstraction en dégageant de l'idée d'exis­ tence l'idée d'essence.

De même qu'il est impossible de définir ce qu'est l'existence, on ne peut concevoir une définition précise de l'essence des êtres.

Il s'agit alors de l'abstraction poussée jusqu'à l'absolu de l'existence elle-même.

Toute relation avec le concret est, pour la première fois, véritablement et absolument rompue.

Elle représente le maximum pos­ sible d'abstraction.

La métaphysique est capable d'englober les idées d'existence et les idées d'essence.

ABSOLU ET ANTINOMIES.

- Toute idée llOUS apparaît donc comme absolue, c'est-à-dire comme dépouillée de toute possibilité de compromis avec le concret.

Telle se présente une idée comme celle de l'univers, nommé alors cosmos (pour pré­ ciser qu'il s'agit bien de l'idée et non plus de l'univers dans son existence concrète).

L'idée de cosmos ou cosmos est complète- Page 2. »

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